Romain Combaud a animé la fin de course ce samedi sur la 15e édition de la Classic Sud-Ardèche (1.1). Le néo-pro de l'Armée de Terre est finalement aller chercher la 8e place. A l'arrivée, il a répondu aux questions de DirectVelo.com.

DirectVelo.com : Quel regard portes-tu sur ta journée ?
Romain Combaud : Je vais faire le bilan de l'équipe : Nous sommes satisfaits. Nous avons réussi à placer un coureur dans le groupe de quinze coureurs dans le final (lui-même, NDLR). Ce n'était pas évident. Il y avait des noms connus dans le groupe. Quand on voit le vainqueur (Eduardo Sepulveda) ou la présence de Kévin Reza (FDJ)... Ce sont des mecs qui marchent, ça fait donc plaisir d'être à l'avant. Je tiens à remercier l'équipe, surtout Yoann Barbas. J'étais bien placé au pied de la 2e montée du Rocher de Sampzon. J'ai pu basculer dans le groupe de tête. Il y a eu un regroupement dans la vallée, puis le "bon" coup repart de suite après. Je marchais pas trop mal...

« ON M'A DIT "N'EN FAIS PAS TROP" »

N'en as-tu pas trop fait derrière Eduardo Sepulveda et Julien Loubet ?
Plusieurs coureurs m'ont dit : "N'en fais pas trop, n'en fais pas trop." J'espère que ça va sourire un jour... Ça fait vraiment plaisir de faire la course à l'avant. Il y a des équipes comme Orica-GreenEdge ou Etixx-Quick Step au départ, sans parler des équipes françaises...

As-tu pensé à la victoire ?
Quand Julien Loubet a attaqué dans la dernière montée du Rocher de Sampzon, je ne pouvais pas y aller. Puis c'est Eduardo Sepulveda qui est sorti. Il est parti un peu moins fort que Julien Loubet mais il a quand même laissé en route Romain Sicard (Europcar)... Ça montait vraiment vite. Il n'y a pas de regrets. J'y ai cru à un moment en me disant que personne ne me connaissait. Je n'étais pas marqué. Je me suis dit s'il y a une opportunité dans le final... J'ai essayé, je me suis montré. L'entente n'était pas parfaite dans le groupe derrière Julien Loubet et Eduardo Sepulveda. A partir de ce moment-là, je me suis dit que ça risquait de ne pas rentrer.

LA DROME CLASSIC, UN BONUS

Comment te sens-tu actuellement ?
Je vais de mieux en mieux. Toutes les années, je suis bien à la fin février et au mois de mars. C'est ma période. Ce résultat confirme que j'ai fait un bon hiver. Nous avons bien préparé la saison avec mes deux entraîneurs. Je suis satisfait de mon premier mois de compétition chez les professionnels. J'espère être encore mieux les semaines qui arrivent.

Avais-tu coché ce week-end en Ardèche-Drôme ?
J'avais plus préparé le Tour du Haut-Var, qui s'est disputé le week-end dernier. Je l'avais terminé déçu car j'étais mal placé sur la seconde étape. Je n'avais pas réussi à arriver dans le groupe qui se joue la victoire. J'avais à cœur de me récupérer ce week-end. C'est déjà fait, alors je vais prendre comme un bonus la Drôme Classic. Je vais penser à bien récupérer ce soir. Les jambes sont là alors s'il y a une opportunité sur la Drôme Classic... Mais il y a d'autres coureurs qui marchent dans l'équipe.

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