Osquich, le premier col de la saison

Déjà la montagne ! Ce mardi, quatre jours à peine après la reprise des courses en métropole, le peloton amateur affrontera le Col d'Osquich, un habitué du Tour de France, à l'occasion du Tour de Basse-Navarre, la 3e épreuve de l'Essor Basque. Deux autres ascensions de moyenne montagne, le Gamia et l'Iparlatze, animeront le tracé avant l'arrivée à Saint-Palais (Pyrénées-Atlantique).

"Osquich est une montée intéressante pour un début de saison, accessible physiquement et sans risque d'enneigement contrairement aux cols de la Forêt d'Iraty", explique l'organisateur, Christian Bibal, à DirectVelo.

Le Col d'Osquich (392m d'altitude) est considéré comme « roulant », avec 5,7% de moyenne sur 5,1 km depuis Musculdy. A partir de 1910, il hérissait la grande étape pyrénéenne du Tour de France entre Luchon et Bayonne.

Mardi, l'ascension débutera 37 km après le départ de Larceveau par une portion raide en ligne droite. "C'est l'endroit où il ne faut pas craquer dans la tête, l'endroit où tout se joue", décrit Kévin Soust, de l'Entente Sud Gascogne. "Par la suite, le col est régulier, sur une belle route, bien large, explique Pierre Cazaux, l'ex-professionnel. Il y a franchement moyen de faire exploser la course !" La pente redevient plus sévère à 1,5 km du sommet et s'adoucit dans les 300 derniers mètres.

Le Col d'Osquich, situé à découvert, est sujet au vent de 3/4 face. "S'il se lève, ce sera un chantier", estime Cazaux.

L'an passé, l'Essor Basque avait jugé au sommet l'arrivée d'une demi-étape du Trophée de l'Essor. Les coureurs l'avaient également franchi lors du Tour de Basse-Navarre. "Au sommet du Col d'Osquich, le peloton s'était réduit à une trentaine de coureurs", rappelle l'ex-membre du Team Roubaix-Lille Métropole, de la FDJ et d'Euskaltel.

Cette année, la course se décantera encore dans le Gamia, plus raide, "où ce sera le sauve-qui-peut", annonce Soust, et encore dans l'Iparlatze, dont le sommet s'élève à 36 km de l'arrivée.

"Mais la partie la plus stratégique de l'étape se trouvera peut-être entre le Col d'Osquich et le Col du Gamia : une route vallonnée sur une quinzaine de kilomètres, où les coureurs se font souvent coucher par le vent...".

Les deux premières épreuves de l'Essor Basque ont été remportées par Yoan Verardo (GSC Blagnac Vélo Sport 31) samedi et Julien Loubet (Team Marseille 13-KTM) dimanche.

Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgirondecyclisme.fr
 

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