Cyclo-cross : 2 candidatures françaises en Coupe du Monde

Au moins deux organisateurs français ont posé candidature pour accueillir la Coupe du Monde de cyclo-cross 2015-2016, Lignières (Cher) et Nommay (Doubs).
 
La première a déjà transmis un dossier à l'UCI tandis que la seconde a pour le moment fait part de ses intentions de manière informelle.
 
La ville de Lignières, dans la région Centre, a été le théâtre d'une manche du Challenge National (2011) et du Championnat de France de la spécialité (2014).
 
"L'obtention d'une manche de la Coupe du Monde de cyclo-cross constituerait la suite logique de nos projets, explique à DirectVelo.com l'organisateur candidat, Didier Dufour. En nous construisant par étapes et en prenant à chaque fois davantage d'expérience, j'ai suivi les recommandations de Jean-Yves Plaisance [ex-entraîneur national de cyclo-cross, NDLR]."
 
Située en Franche-Comté, la localité de Nommay est l'un des bastions du cyclo-cross en Europe, qui a déjà accueilli la Coupe du Monde à dix reprises (entre 1996 et 2014), le Championnat de France et le Challenge national respectivement trois et cinq fois. Un projet a été entrepris pour l'organisation du Championnat du Monde 2014 mais celui-ci a finalement échoué alors que 85% du budget avait été réuni.
 
"Nous souhaiterions retrouver la Coupe du Monde UCI, mais face à Lignières nous ne nous battrons pas, fait savoir Denis Mercier, le président du comité à Nommay. En effet, Didier Dufour accomplit un beau travail et, conformément à ce qui fut toujours notre positionnement avec Ponchâteau [en Pays-de-Loire, autre place forte du cyclo-cross, NDLR], nous avons toujours veillé à l'harmonisation du calendrier français".
 
En principe, rien n'interdit à l'UCI d'attribuer deux manches de Coupe du Monde à un même pays la même saison, bien que la règle de quatre pays hôtes différents soit privilégiée.
 
L'UCI dévoilera le programme de la Coupe du Monde de cyclo-cross 2015-2016 fin janvier 2015, avant les Championnats du Monde de la discipline qui se tiendront à Tabor (République Tchèque).

Crédit photo : Philippe Pradier

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