Ivan Gicquiau se fait connaître

Le maillot rouge et noir bien voyant de l'EC Quéven porté par Ivan Gicquiau a bien intrigué Fabien Canal (Armée de Terre) et sa combinaison de camouflage d'été. Qui était ce coureur qui lui a tenu tête sur le cyclo-cross international de La Mézière, avant de voir rappliquer Francis Mourey ? "Après cette course, Mourey et Canal vont mieux me connaître. Je grimpe les échelons du niveau national petit à petit. Je ne suis pas encore assez connu", reconnaît Ivan Gicquiau interrogé par DirectVelo.com. Enrico Franzoi a lui aussi appris à connaître le coureur breton de 21 ans, surtout sa roue arrière. Le Champion de Bretagne Espoirs en titre l'a devancé pour la 3e place. "Je l'ai dominé sur le plan technique. Depuis la Coupe de France de Besançon où j'avais été ridicule pour ma première course de l'année dans la boue, j'ai progressé dans le passage des virages glissants", explique-t-il.

Depuis le début de saison, il domine les cyclo-cross bretons. Au niveau national, il s'est classé 4e de la première manche de la Coupe de France à Besançon. "Je pensais faire un bon début de saison mais je me rends compte que j'ai passé une marche plus grande que prévue." Ivan Gicquiau misait beaucoup sur les deux cyclo-cross UCI pour continuer de progresser. "Depuis le début de saison, je n'ai pas trouvé beaucoup de concurrence au niveau régional. Je gagne avec une minute d'avance. Avec La Mézière et Quelneuc, c'est comme si je faisais une Coupe de France à chaque fois." Pour savoir où il en était face à une telle opposition, il a décidé de partir vite à La Mézière. "Je voulais rester au contact de la tête le plus longtemps possible, voir jusqu'où je pouvais tenir. Mais je ne pensais pas pouvoir faire 3e."

Ce dimanche, il n'a pas couru le cyclo-cross international de Plougasnou mais sera mardi à celui de Quelneuc. Mais il a signé un triplé avec ses équipiers de l'EC Quéven à Baud sur une épreuve régionale. "J'avais besoin de récupérer. Je ne pouvais pas enchaîner les trois cyclo-cross UCI", indique le coureur Espoir. Avec son entraîneur, il a décidé de ne pas entamer la saison trop fort, justement pour penser à la récupération. "Plus la saison avance et plus c'est dur de récupérer avec les courses dans la boue." Malgré son bon début de saison,  "ce n'est que depuis une semaine et demi que je force plus à l'entraînement", avoue-t-il.

Son prochain objectif, c'est la deuxième manche de la Coupe de France dimanche à Sisteron. "Je veux montrer que ma 4e place de Besançon n'est pas dûe au hasard." Ivan Gicquiau veut aussi montrer au sélectionneur Julien Thollet qu'il peut lui faire confiance pour la Coupe du Monde. "Une sélection c'est un des grands objectifs" affirme l'homme en rouge et noir déjà retenu l'an dernier pour la manche de Nommay (27e).

Crédit  photo : www.directvelo.com
 

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