Jimmy Turgis « y a cru » sur Paris-Bourges

Jimmy Turgis a été très actif ce jeudi sur les routes de Paris-Bourges (1.1). Présent dans un groupe d’hommes forts dans le final, le néo-pro de Roubaix-Lille Métropole a dû rendre les armes à quelques kilomètres de l’arrivée. Il fait le récit de sa journée pour DirectVelo.com.

« L’échappée a mis du temps à se dégager aujourd’hui. Il a fallu attendre une cinquantaine de kilomètres. J’ai loupé la première échappée de pas grand-chose, mais j’ai vite senti que les sensations étaient plutôt bonnes. Je suis resté vigilant toute la course. J’ai attendu que l’on arrive dans la partie plus difficile, avec différentes bosses, pour tenter quelque chose. Dans la première difficulté, j’étais un peu mal placé alors je n’ai pas pu attaquer. Mais j’en ai profité pour me replacer à l’avant du peloton. Puis juste derrière, je suis sorti en contre-attaque avec ceux que je considère comme les hommes forts du jour, à savoir Stéphane Rossetto, Roman Kreuziger ou Heinrich Haussler. J’étais content d’être dans ce bon groupe, très intéressant.

« LE FINAL N’ETAIT PAS IDEAL POUR RESISTER AU PELOTON »

J’y ai vraiment cru. Il y avait quand même de sérieux clients devant. Je pense aussi à un gars comme Jasper Stuyven qui était très fort. Seulement, j’ai vite senti que les membres de l’échappée initiale, une fois qu’on a pu les reprendre, avaient du mal à se livrer autant que les contre-attaquants. Certains sautaient des relais. L’entente était bonne, mais pas parfaite. Et puis, le final n’était pas idéal pour résister au peloton. En fait, pendant de longs kilomètres, le terrain était parfait pour les attaquants, avec ces nombreuses bosses notamment. Mais à 20 kilomètres de l’arrivée, quand il a fallu tourner sur Bourges, ça n’a plus été la même histoire. D’un coup, nous sommes arrivés sur de longues lignes droites. Même avec 50 secondes d’écart, le peloton pouvait nous avoir en point de mire. Cela n’a pas aidé. Pour autant, personne n’a vraiment calculé ses coups de pédale devant, en tout cas, je ne pense pas. Mais les relais revenaient vite et avec ces grands bouts droits, on avait le sentiment de buter un peu. On ne prenait pas assez de temps… Malheureusement, on a finalement été revu dans les derniers kilomètres.

« IMPORTANT POUR LE MORAL ET POUR L’EQUIPE »

Je suis quand même content de ma journée. J’ai de bonnes jambes depuis le Tour du Limousin, même si je n’ai pas eu de gros résultats. J’essaie d’être acteur, de prendre des échappés comme je l’ai encore fait aujourd’hui. C’est important pour le moral et pour l’équipe. Sur ce Paris-Bourges, Baptiste (Planckaert) est allé chercher une belle quatrième place. C’est un bon résultat pour le collectif. Désormais, je vais disputer Paris-Tours, ma dernière course de la saison. Puis ce sera le moment de disputer deux ou trois cyclo-cross dans ma région. »

Crédit photo : www.velofotopro.com
 

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