Manager général de l'équipe BMC Development Team, Rik Verbrugghe (en compagnie de Dylan Teuns et Loic Vliegen sur la photo) dirigera une structure professionnelle l'an prochain puisqu'il a signé un contrat de deux ans en tant que manager sportif dans la formation Continentale Professionnelle suisse IAM Cycling. "Je devrais avoir un rôle plus important que celui de directeur sportif", explique l'ancien professionnel à DirectVelo.be. "C'est un challenge intéressant qui me demandera de faire évoluer l'équipe sur le plan sportif."

Son contrat chez BMC prendra fin le 31 décembre prochain, après quoi il endossera ses fonctions au sein d'IAM Cycling. "La priorité est de terminer le recrutement de l'équipe Development pour 2015, qui est déjà bien avancé", précise Verbrugghe. Un départ difficile, qui ne se fera pas sans émoi. "Je suis parti d'une page blanche, et j'ai écrit l'histoire de A à Z", analyse le manager de BMC Devo. "Si l'équipe de jeunes est là, c'est en grande partie grâce à moi. Ce n'est pas facile de laisser un projet qu'on a créé derrière soi. C'était un vrai coup de cœur, et quitter un coup de cœur est toujours difficile. Mais j'ai pu discuter avec Andy Rihs et Jim Ochowicz (le sponsor principal et le manager général de BMC Racing Team, NDLR) et ils comprennent la situation." Il n'emportera avec lui ni membre du staff, ni coureurs. "En 2015, je continuerai à jeter un œil sur tous ces jeunes talents, mais d'une façon différente", avoue l'ancien directeur sportif de Quick Step.

"J'ai quand même passé quatre ans chez BMC : deux chez les pros, puis deux avec l'équipe Espoirs", rappelle le vainqueur de la Flèche Wallonne 2001. "C'est un des plus gros sponsors dans le milieu du vélo, et ce n'est pas évident de quitter une telle structure. Mais j'ai trouvé un nouveau challenge qui m'intéresse. C'est un rôle que j'aime bien : prendre des décisions, organiser les choses dans une structure sportive. C'est quand même difficile à refuser", complète celui qui sera peut-être à la tête d'une formation WorldTour l'an prochain. "Ca, je ne le sais pas encore. C'est l'UCI qui doit décider si elle attribue une licence, puis il faut voir si le sponsor est d'accord de suivre."

Crédit photo : Maxime Segers - www.directvelo.be