L'Allemand Jonas Bokeloh a remporté le titre de Champion du Monde Juniors ce matin à Ponferrada. Les Belges, de leur côté, ont placé deux hommes dans l'échappée après avoir animé la course. A noter la chute et l'abandon de Steff Cras, qui ne souffre que de brûlures superficielles. DirectVelo a rencontré les Juniors belges après l'arrivée.

Jordi Warlop
11e
« Je suis satisfait. Un sprint, c'est toujours spécial : tu peux le refaire dix fois, tu auras dix fois une issue différente. Je ne suis pas sûr qu'il y avait moyen de faire mieux. Je suis content de mon résultat. »

Emiel Planckaert
13e
« Dans les premiers tours, je n'ai pas eu facile de remonter pour être à l'avant. Mais après, je suis toujours resté attentif. J'ai accompagné plusieurs fois des groupes, mais ils ne roulaient pas vraiment donc dès qu'un pays roulait derrière, ça rentré. J'ai lancé mon sprint de loin et beaucoup m'ont remonté. C'est dommage mais je dois être content car c'est un Championnat du Monde, et que tous les meilleurs sont là.
Avec Jordi, on ne s'est vu que dans le dernier tout donc c'était trop tard pour s'organiser. C'est dommage, mais on peut se satisfaire du résultat car on ne pas toujours mettre un train en place. Après, quand je vois la façon dont le sprint se déroule, c'est sûr qu'il y avait moyen de faire mieux, peut-être un top cinq. »

Senne Leysen
25e
« Les premiers tours, c'était très chaotique, dangereux. Une fois que la course a été lancée, ça allait mieux car il y avait des coureurs lâchés. Ca roulait très vite dans les bosses. Dans le dernier tour, dans la longue côte, un groupe d'une dizaine est sorti et Emiel et moi étions avec. J'ai eu des crampes dans la dernière ascension. J'ai voulu emmener le sprint pour Emiel (Planckaert) mais j'étais un peu enfermé. Il a dû revenir de loin. C'est dommage, car je pense qu'il aurait pu faire une bonne place. Il y avait peut-être moyen de faire mieux. Emiel s'est retrouvé trop vite en tête. »

Ward Jaspers
29e
« Je suis content d'avoir pu terminer dans le premier groupe en tant que première année. Nous avons essayé d'emmener le sprint pour Emiel Planckaert, mais ça n'a pas marché. Senne et Jordi étaient enfermés. J'étais seul, donc ce n'était pas assez. Dans la dernière longue bosse, j'ai vraiment été dans le dur et j'étais à l'arrière. Mais dans la descente, j'ai pu revenir. Je suis content. Il y avait moyen de faire mieux avec Emiel car il s'est retrouvé en tête trop tôt. »

Martin Palm
90e
« J'ai essayé de prendre l'échappée à trois tours de l'arrivée. Mais ça roulait très vite et je n'ai pas pu suivre le rythme imposé dans les bosses et j'ai été lâché après deux kilomètres. J'ai continué à rouler à mon rythme car je savais que j'aurais eu difficile quand j'allais être repris. J'ai pu résister un tour puis dans la bosse, à deux tours de l'arrivée, j'ai explosé. Je n'étais vraiment pas bien. Mon attaque a demandé beaucoup de force car avant, je me sentais bien. En n'attaquant pas, je peux peut-être rester dans le peloton. On apprend de ses erreurs. Ca roule à un autre niveau ici, ce n'est pas la Belgique (rires). Même si on est lâché, rouler à ce niveau rend plus fort. »

Crédit photo : Maxime Segers - www.directvelo.com