Bruno Armirail, objectif Top 10

Bruno Armirail (Armée de Terre) participe ce lundi à son premier Championnat du Monde. Le Champion de France du contre-la-montre vise une place dans le Top 10. Le Pyrénéen répond aux questions de DirectVelo.com.

DirectVelo : Depuis quand prépares-tu ce Championnat du Monde ?
Bruno Armirial : Je me prépare pour le contre-la-montre depuis plusieurs semaines, puisque je préparais le Championnat de France. Je savais que si je terminais sur le podium à Saint-Omer, j'avais toutes les chances d'être retenu pour le Mondial. J'ai donc de suite enchaîné avec la préparation pour le Mondial.

Tu as enchaîné les critériums...
J'ai en effet participé à plusieurs critériums, à Troyes, à Saint-Quentin notamment... J'ai aussi couru en Belgique. Sur les critériums, j'ai pu faire beaucoup d'intensités sur des épreuves courtes et plates. Il y a beaucoup de relances à faire, et puis ça ne crame pas ! J'aime bien ce type de courses pour préparer les chronos.

« YOANN PAILLOT AVAIT HABITUE L'EQUIPE DE FRANCE A MIEUX »

Avec quelles ambitions vas-tu prendre le départ de ton premier Championnat du Monde ?
Je vise une place dans le Top 10. Je me sens mieux qu'au Championnat d'Europe. J'espère que ça va aller... Nous ne sommes que deux coureurs à représenter la France sur cette épreuve, il faut faire honneur au maillot ! J'espère faire mieux ce lundi que sur le dernier Championnat d'Europe ! J'avais fini 11e et premier français, mais l'Equipe de France avait été habitué à bien mieux avec Yoann Paillot.

Que penses-tu du parcours ?
Avant de me rendre en Espagne, je l'avais bien étudié. Il est tout plat, excepté une côte qui débute au 32e kilomètre. Elle dure un peu moins de deux kilomètres. Il y a un passage à 7 %. La descente est sinueuse, il faudra être vigilent surtout s'il pleut. Je n'avais jamais fait un contre-la-montre tout plat.

Ne préfères-tu pas les chronos vallonnés ?
Je suis plutôt fin. L'an dernier, au Chrono des Nations, Ryan Mullen, qui a des grosses cuisses, allait beaucoup plus vite que moi sur le plat. Les chronos vallonnés me conviennent bien. Mais il ne faut pas non plus que ce soit trop difficile... J'ai vu que je n'arrivais plus à passer les cols. Je ne sais pas comment l'expliquer ! En début d'année, j'étais bien quand ça montait. Au stage de l'Equipe de France, en février dans le Var, j'avais le 3e temps dans la montée du Faron. A l'Essor Basque, je me baladais quand ça grimpait, mais depuis...

Crédit photo : Gwendolène Poisson
 

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