Julien Bernard : « Un sprint sans Delarozière serait idéal »

Actuel leader des 4 jours des As-en-Provence avant la dernière journée de course ce dimanche, Julien Bernard a bien géré son sujet jusqu’à présent, mais il est toujours classé dans le même temps que ses quatre premiers poursuivants. "Le premier jour, on avait déjà fait toute la course devant avec Benjamin Le Roscouët et Guillaume Barillot. Ils se sont fait reprendre à 800m de la ligne. Sur cette 1e étape, je m’étais fait mal pour aller faire une place au sprint. J’ai terminé 17e. Ce n’était pas trop mal car je savais que sur cette course-là, le général se joue souvent à la place. Le deuxième jour, un groupe de six coureurs est sorti. Le Roscouët était encore dedans. Derrière, on avait contrôlé. Alexis Dulin a attaqué dans le dernier tour, je suis rentré à l’avant avec lui. Je savais que si j’arrivais au sprint avec ce groupe, j’allais être maillot jaune", a-t-il expliqué ce matin au départ à DirectVelo.com.

Deuxième de cette 2e étape derrière Julien Loubet (GSC Blagnac), Julien Bernard s’empare en effet du maillot jaune au soir de cette deuxième journée de course. Ce samedi, le coureur du SCO Dijon a réussi à contrôler ses adversaires, mais Mathieu Delarozière (AVC Aix-en-Provence) se fait très menaçant. "Je n’avais qu’onze places d’avance sur lui. Et hier (samedi), il a été faire troisième du sprint (remporté par un autre Aixois, Anthony Maldonado, NDLR). Je me suis encore fait mal pour aller faire dixième, même si ce n’est pas du tout mon truc d’aller frotter. Pour l’instant j’ai toujours quatre places d’avance sur Delarozière". Tout va donc se jouer sur la dernière étape. "Aujourd’hui ça va être chaud. Mais je sais qu’il (Delarozière) ne me lâchera pas dans les bosses. Au sprint, je resterai dans sa roue".

Julien Bernard compte-t-il alors se focaliser sur le seul Mathieu Delarozière ? "Non, je pense que Loubet et Dulin vont essayer de me faire sauter. Ils vont m’attaquer, c’est sûr et normal. Je vais me focaliser sur eux deux. Et seulement après, si Delarozière reste encore avec nous, alors je le surveillerai dans le final". Le scénario idéal ne serait-il pas de voir une échappée aller au bout avec des coureurs loin au général ? "J’ai une équipe autour de moi pour contrôler et filtrer les coups. L’idéal, ce serait quand même un sprint mais sans Delarozière (rires). Loubet, Lauber et Dulin ne pourront pas me prendre le maillot à la place si l’on arrive ensemble."

Crédit Photo : Nicolas Mabyle – DirectVelo.com

 

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