Tour de l'Avenir - Et. 6 : Les réactions

Miguel Angel Lopez (Colombie) a remporté ce vendredi la 6e étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée entre Saint-Gervais-les-Bains et la Rosière (Savoie). Il a devancé Robert Power (Australie) et Alexey Rybalkin (Russie). Le Colombien conforte ainsi sa première place au classement général. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.com.
 
Miguel Angel Lopez (Colombie)
Vainqueur d'étape, leader au classement général
« Je suis très content de ma journée. L'équipe a fait du très bon travail pour moi et je me devais de gagner, pour rendre hommage aux gars ainsi qu'à la Colombie. Tout s'est passé selon la tactique que nous avons mise au point. L'Australien (Rob Power) et moi, nous sommes à peu près du même niveau. Dans le final, nous étions ensemble mais un Russe (Alexey Ribalkin) est revenu sur nous à la flamme rouge. J'ai demandé à l'Australien de prendre les relais mais il était fatigué. Alors j'ai lancé le sprint. Celle-là, je voulais vraiment la gagner ! Demain, si tout se passe bien, alors je serai le vainqueur du Tour de l'Avenir. »
 
Pierre-Roger Latour (France)
5e de l'étape
« C'est une bonne journée pour l'Equipe de France, qui a envoyé des hommes à l'avant (Guillaume Martin, puis Jérémy Maison et Loic Chétout). Mais pour moi, ce n'est pas un très bon bilan. Je me sentais moins bien aujourd'hui que mercredi dans la montée du Plateau de Solaison. Il faut dire que ce jour-là, j'étais vraiment en forme. Mais aujourd'hui, impossible de suivre le démarrage de Lopez et Power... A deux kilomètres de l'arrivée, j'ai essayé de contre-attaquer pour distancer des gars comme Louis Vervaeke. Puis j'en ai remis une couche dans le dernier kilomètre. J'espère être en meilleure forme demain. »
 
Jérémy Maison (France)
Echappé, élu « plus combatif » de l'étape
« Nous avons essayé de déstabiliser les Colombiens mais ça n'a pas marché. Dommage qu'ils ne nous ai pas laissé plus de temps. Je me suis retrouvé seul en tête et j'ai monté seul le Cormet de Roselend. C'était magnifique, d'ailleurs ! Dans ma tête, je devais tenir le plus longtemps possible, jusqu'à ce que Pierre-Roger revienne, puis j'étais prêt à l'accompagner. Nous nous sommes retrouvés dans le dernier col. Donc, les choses n'ont pas tourné à notre avantage aujourd'hui. Mais, au moins, on aura essayé. »

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