Tour du Poitou-Charentes - Et. 3 : Les réactions

Nicola Ruffoni (Bardiani-CSF) s’est imposé ce jeudi matin sur la 3e étape du Tour du Poitou-Charentes. Le sprinter italien - qui décroche ici sa première victoire professionnelle - a devancé le Belge Roy Jans (Wanty-Groupe Gobert) et le Britannique Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step). Ce dernier reste leader du classement général avant le contre-la-montre de cet après-midi. Retrouvez toutes les réactions recueillies par DirectVelo.com.

Nicola Ruffoni (Bardiani-CSF)
Vainqueur de la 3e étape
« Je ne m’attendais pas à ça ! C’est une grosse surprise pour moi de gagner sur cette étape. Maintenant, je voulais tenter car je sentais que j’avais vraiment de bonnes jambes en ce moment. Les sensations étaient très bonnes aujourd’hui. Dans l’équipe, il y a également Sonny Colbrelli qui va vite au sprint. On a essayé de discuter. Je lui ai expliqué que j’avais vraiment envie de faire ce sprint.
Dans le dernier kilomètre, j’ai essayé de prendre la roue de Cavendish. Je suis parti à 300m de la ligne d’arrivée. A ce moment-là, je me suis demandé si ce n’était pas un peu trop loin pour résister jusqu’au bout, mais finalement cela a pu suffire et heureusement, personne ne m’a remonté. »

Roy Jans (Wanty-Groupe Gobert)
2e
« Si je suis déçu ? Oui et non. Je bats quand même Cavendish. D’un autre côté, le gars qui gagne (Nicola Ruffoni) a relancé aux 350m. Je me suis dit que c’était un peu tôt pour lancer mais finalement, il a eu raison. Il a vraiment bien travaillé dans le final. Moi, je m’étais battu pour prendre la roue de Cavendish. J’ai réussi à le faire, et finalement, ce n’était pas la roue à prendre, c’est dommage.
Selvaggi, Minnaard et Napolitano m’ont aidé dans le final. Napolitano était le dernier à m’accompagner.
Hier, c’est lui qui avait fait le sprint mais ce n’était pas prévu. Je suis sensé être le sprinteur de l’équipe pour toute la semaine. C’est simplement que j’étais très mal placé dans le final hier (mercredi).
Le premier jour déjà, j’avais fini troisième, et j’avais réussi à remonter Cavendish dans le final. Je m’étais vraiment dit qu’il était possible à battre dès mardi.
Je fais beaucoup de podiums, mais je ne gagne jamais. Cela doit être mon onzième podium cette année. C’est plutôt pas mal quand même.
Je vais essayer d’aller faire le maximum sur le chrono. Je le ferai à fond. Je suis quand même placé au général, donc… Et puis demain, il y aura une dernière chance. »

Alexis Gougeard (AG2R La Mondiale)
Echappé
« Avec Fabrice Jeandesboz, on a essayé de passer de gros relais dans les dernier kilomètres. Je pense que Sébastien Delfosse en gardait un petit peu. Sans doute qu’il voulait essayer d’en mettre une dans la dernière petite bosse si jamais on avait pu tenir jusqu’au dernier kilomètre. De mon côté, j’ai vraiment essayé de mettre tout ce que j’avais.
J’ai eu un mois de juillet sans courir. Maintenant, c’est un peu difficile de revenir. Il faut remettre la machine en route. Je sens que ça commence à revenir un peu. Les sensations ne sont pas encore terribles, donc je n’ai pas coché une ou deux courses en particulier. On verra au fur et à mesure des courses. »
 

Fabrice Jeandesboz (Team Europcar)   
Echappé
« On a essayé. On a voulu accélérer à quarante bornes de l’arrivée. L’écart descendait doucement dans le final. Il fallait essayer jusqu’au bout, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer à l’arrière. On se doutait quand même un peu de ce qu’il allait se passer. Une chute aurait pu déstabiliser le peloton par exemple, c’est pour ça qu’il fallait insister le plus longtemps possible. On était sur de petites routes dans le final. C’était favorable pour nus. Mais quand le vent a tourné, c’était plus compliqué.
Cela ne me surprend pas qu’Omega Pharma contrôle comme ça, sans laisser plus d’1’30’’. J’étais sur le Tour de Wallonie et le Tour de l’Ain. Sur ces deux courses-là, ils avaient déjà faits la même chose. Ils gèrent très bien, avec très peu de coureurs à rouler.
Je vais prendre les prochaines courses comme elles viennent. Je sens que j’ai de la fraicheur, mais les sensations sont aléatoires. Parfois ça va, puis sur la course suivante, c’est beaucoup plus compliqué. J’espère courir un maximum d’ici la fin de saison. J’ai beaucoup de courses. »

Kévin Van Melsen (Wanty-Groupe Gobert)
Maillot de meilleur grimpeur
« Je vais faire le chrono en-dedans, juste histoire de rentrer dans les délais. Ce matin, j’aurais pu essayer d’y aller mais je n’avais plus beaucoup de force. Il avait mieux garder un peu de forces en attendant la dernière étape, demain, où je vais essayer de refaire quelque chose. »

Crédit Photo : Nicolas Mabyle - www.directvelo.com
 

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