A "domicile", Dylan Kowalski (VC Rouen 76) fut l'un des plus offensifs dimanche à Bavay en se glissant au sein d'une échappée de dix coureurs qui résista au peloton durant plus de 150 kilomètres. Si cette échappée a été revue, il a bien travaillé dans l'optique du Championnat de France Espoirs. 

 

A Saint-Omer (Pas-de-Calais), il s'alignera à la fois sur le contre-la-montre et sur l'épreuve en ligne dont il se classa 12e l'an dernier après avoir été l'un des grands animateurs. "J'ai coupé une semaine après le Trophée des Champions (Coupe de France de DN1), à une période où je ressentais un coup de fatigue. Je retrouve actuellement de bonnes sensations"; se réjouit celui qui fut handicapé par une carence en fer en début de saison.

 

Jeudi, il sera le seul coureur de la sélection normande engagé sur le chrono. Son objectif sera d'être sur le podium. Dans une discipline qu'il affectionne et où il revendique la culture de l'effort solitaire, il a eu peu d'occasion de s'y exprimer. Mais il espère sur le circuit de Saint-Omer décrocher sa sélection pour le Championnat du Monde où seuls les deux premiers seront sélectionnés.

 

Bien que n'ayant disputé peu de chronos cette saison, il s'y est montré performant, remportant le prologue du Tour de la Manche et se classant 9e du chrono de la Boucle de l'Artois en Coupe de France de DN1. A ce niveau, il s'est également montré à son avantage lors du contre-la-montre par équipes du Tour d'Eure-et-Loir (4e). "Je sais que je suis attendu. Pour disputer le mondial, il faudra terminer obligatoirement aux deux premières places puisque seuls les deux premiers seront retenus. La concurrence va être vive avec Armirail (Ile-de-France), Cavagna (Auvergne) ou encore Sénéchal (Cofidis)", affirme le 29e du dernier Championnat d'Europe chrono.

Crédit Photo : Gwendolène Poisson