Axel Journiaux « impressionné par le final » de l’Artic Race

Présent sur l'Artic Race of Norway en tant que stagiaire dans l'équipe Bretagne Séché-Environnement, Axel Journiaux - 19 ans à peine - a souffert hier (jeudi) dans le final de la première journée de course. Les sensations étaient déjà visiblement meilleures ce vendredi pour la 2e étape, comme il l'a expliqué à DirectVelo.com quelques minutes seulement après l'arrivée.

« Hier, j’ai un peu souffert de mon inexpérience. Je pense que j’ai mal géré ma course, comme je n’avais jamais fait d’étape aussi longue (204 kilomètres, NDLR). Du coup dans le final, ça a été très difficile quand les grosses écuries ont mis en route. J’ai passé un sale quart d’heure. J’ai fait quelques erreurs. Je pense notamment que je ne me suis pas assez alimenté pour faire 200 bornes. J’ai sans doute pris un peu trop de vent dans la journée également, ce qui fait que je l’ai payé cash dans le final. J’étais sans doute trop excité et j’ai voulu trop bien faire.

« SI LE VELO ETAIT UN SPORT FACILE, ON LE SAURAIT DEPUIS LONGTEMPS »

Aujourd’hui, ça allait beaucoup mieux. Il faut dire que l’on se doutait un peu que ça allait arriver au sprint. J’avais pour consigne de rester au chaud. Il fallait protéger au mieux le Norvégien de l’équipe Vegard Stake Laengen ainsi qu’Erwann (Corbel) pour le sprint. Je n’ai pas été embêté par la chute (à une dizaine de kilomètres de l’arrivée, NDLR), même si je ne suis pas passé très loin de tomber. C’est surtout Erwann qui a été bloqué dedans, même s’il n’est pas tombé. Mais du coup il y a laissé pas mal de jus. On a essayé de le remonter du mieux que l’on a pu avec Eduardo (Sepulveda). On a pu le ramener à l’avant mais ensuite, il n’a pas pu trouver l’ouverture dans le final. Frotter n’est pas ce qui m’a le plus dérangé. Disons surtout que j’ai eu du mal à retrouver Erwann dans le sprint. Je n’ai pas su bien faire mais bon, je suis là pour apprendre. En tout cas, j’ai encore pu voir aujourd’hui que ça roulait vraiment à bloc dans le final, ça m’a impressionné. Ça m’a surtout confirmé que je n’étais pas un sprinteur (rires).

Demain (samedi), je vais essayer de protéger Kévin (Ledanois) et Vegard (Stake Laengen) pour le général. Ensuite, ce seront les jambes qui vont parler. Mentalement, tout va bien. Même si j’ai souffert hier en fin de course, que je me suis fait bien mal… c’est presque un sale quart d’heure qui fait plaisir finalement (rires) ! C’est dur, mais c’est comme cela que l’on progresse. Si le vélo était un sport facile, on le saurait depuis longtemps. Il faut passer des sales journées pour progresser. »

Crédit Photo : Nicolas Mabyle - DirectVelo.com
 

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