Dron : « Le cyclisme luxembougeois manque de moyens »

31e hier lors de la troisième étape du Tour de Wallonie reliant Somme-Leuze à Neufchâteau, Boris Dron jouait à domicile. Le coureur de la formation Wallonie-Bruxelles, originaire de Rulles, avait droit à une arrivée à une quinzaine de kilomètres de chez lui à peine, en plein cœur des Ardennes. L’occasion pour www.directvelo.be de s’entretenir avec celui qui pointe actuellement au 47e rang du classement général.

DirectVelo : Boris, on peut dire que tu es arrivé dans ton jardin…
Boris Dron : Oui, ce sont mes routes d’entraînement et l’arrivée est très proche de mon domicile. Ca a été une bonne journée, il y avait pas mal de monde et quelques supporters sont venus m’encourager. C’est toujours sympa de rouler dans un endroit que l’on connaît et d’en reconnaître certains par moment.

Sur un plan sportif, que vas-tu retenir de cette étape ?
Que la pluie n’a pas facilité notre tâche, qu’on en a eu du début à la fin et que la chaussée était glissante lors des vingt derniers kilomètres. Malgré tout, le peloton est quand même arrivé au sprint et les écarts ne sont pas plus importants que la veille.

Comment expliquer que vous n’êtes que trois représentants de la province de Luxembourg (Maxime Monfort, Rémy Mertz et lui, NDLR) dans le peloton lors de ce TRW ?
C’est assurément dû à un manque de moyen, nous sommes isolés dans ce pays, nous les luxembourgeois (sic). Il ne faut pas se voiler la face, cela se ressent également dans les catégories de jeunes et forcément, ça se répercute au plus haut niveau. C’est difficile de se faire un trou dans le monde professionnel sans avoir beaucoup d’aide des autorités locales, des clubs ou encore des Communautés ou Fédérations.

As-tu eu le temps de regarder les beaux paysages de notre région ?
Moi je les connais bien et oui, j’ai entendu pas mal d’échos dans le peloton…mais surtout entendu dire que ce parcours était difficile (rires). Dommage qu’il y ait eu de la pluie, sinon on aurait encore eu une meilleure journée. En tout cas, il y avait quand même du monde sur le tracé.

Interview réalisée par Laurent Trotta.

Crédit Photo : Hervé Dancerelle - www.directvelo.com

 

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