Guillaume Bonnet était "revanchard" samedi dernier au départ de la 2e étape du Tour d'Auvergne. La veille, il est arrivé à 48'58'' du vainqueur, Alo Jakin (BigMat-Auber 93). "Derrière les 20 échappés, je me suis retrouvé dans un bon groupe de contre avec notamment Sébastien Fournet-Fayard et Romain Campistrous. Nous étions à 50'' de la tête environ, l'entente était bonne. Il restait environ 100 km. Je pense qu'on allait rentrer, mais en arrivant à un rond-point, nous nous sommes aperçus que nous n'étions plus sur le bon parcours. Le temps de revenir sur le circuit, nous avions déjà perdu vingt minutes", indique-t-il à Directvelo.com. 

 

Dès le début de la 2e étape, il s'est échappée en compagnie d'une douzaine de coureurs. Dans le dernier col, Yoann Michaud (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) et Julien Loubet (GSC Blagnac VS 31) sont ressortis. Guillaume Bonnet s'est retrouvé en chasse avec Florent Pereira (Pro Immo Nicolas Roux). L'Héraultais de l'ECSEL avait bien étudié le parcours. "Les dix derniers kilomètres, difficiles, permettaient de faire la différence." C'est seul qu'il est rentré sur le duo de tête, à trois kilomètres de la ligne. A peine le temps de souffler, il a attaqué sur sa lancée pour tester ses adversaires. Ce qui lui a permis de distancer Yoann Michaud, avant de battre dans un sprint à deux Julien Loubet. "C'était l'étape-reine avec 2900 mètres de dénivelé. Ça confirme que je suis à maturité."

 

Depuis deux mois, Guillaume Bonnet va bien mieux. Il n'a plus de douleur à un genou qui le faisait souffrir depuis la fin janvier. "En avril, j'ai réussi à gagner le Tour du Charolais car j'étais "juteux". Ça m'a fait du bien au moral de voir que je pouvais gagner avec peu d'entraînement. Mais en mai, j'ai enchaîné l'Essor breton, le Rhône-Alpes Isère Tour et le Tour de Franche-Comté, et ça a été à nouveau compliqué. Ça va bien mieux depuis mi-juin et le Tour d'Eure-et-Loir. J'espère profiter de ma fraîcheur", confie le coureur qui avait débuté sa saison seulement fin mars. 

 

La période n'a pas été simple à vivre. En janvier, il se sentait en bonne forme dans les cols, près de Dignes-les-Bains où il réside désormais. "Je me connais bien maintenant, je me disais que ça allait être une bonne saison", reconnaît le coureur âgé de 25 ans.

 

L'un des leaders du Team Probikeshop aura finalement dû attendre le 19 juillet le Trophée des Champions pour être bien sur une Coupe de France DN1 (5e). "Nous avons pu gagner une place (19e). Il sera très important de prendre des points le 10 août sur l’ultime manche. C'est le gros objectif à venir !" Il a également coché le Baltic Chain Tour, une épreuve par étapes de classe 2 où il ira avec deux coéquipiers.

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