Tour du Brabant Flamand - Et. 1 : Les réactions

Dries de Bondt (Josan - To Win) a remporté la première étape du Tour du Brabant Flamand (2.12) disputée sur 154,6 kilomètres autour de Rillaar. Il a devancé ses compagnons d'échappée Alexander Maes (BCV Works - Soenens) et Julien Taramarcaz (Kwadro - Stannah).
De Bondt s'empare ainsi du premier maillot jaune de leader du classement général.
www.directvelo.be a recueilli les réactions des principaux protagonistes du jour.

Dries De Bondt (Josan – To Win)
Vainqueur de la première étape, leader au classement général, des points et des sprints intermédiaires.
« Le Tour du Brabant Flamand était l’objectif principal de cet été. Depuis le début de l’année, je suis pas mal, mais jamais top. Début mai, j’ai été opéré des amygdales. Avant ça, j’avais souvent des inflammations à la gorge. Ca a pris du temps avant que je sois en top forme. Au Tour du Liège, j’étais déjà bien et ici, je compte bien continuer sur ma lancée. Dans la finale, nous étions deux de l’équipe dans le groupe de tête de neuf coureurs, tous rapides au sprint. Tout le monde surveillait mon équipier Benjamin Verraes. Personne ne s’imaginait que j’allais attaquer à 500 mètres de la ligne. Ils ont hésité et j’étais parti. C’est ma plus belle victoire tant qu’à présent.
Je pense que Benjamin aurait également apprécié gagner, mais il a déjà remporté dix victoires donc je pense que j’avais aussi droit à ma chance. A trois kilomètres de l’arrivée, il me disait encore « Nous allons l’emporter. » On s’était dit que j’attaquais et que lui attendais le sprint.
Ce sera difficile de conserver le maillot. Il y a encore pas mal de gars proches au classement et je ne pense pas que nous avons l’équipe pour contrôler dès le départ. Apparemment, c’est l’édition la plus difficile du Tour du Brabant Flamand. Beaucoup de choses peuvent encore se passer. Mais je ne suis pas prêt à laisser partir mon maillot. J’ai aussi acheté un vélo de contre-la-montre pour l’étape de vendredi. »

Alexander Maes (BCV Works – Soenens)
2e de la première étape et leader au classement des jeunes.
« Je ne suis pas vraiment satisfait de ma deuxième place. J’aurais dû gagner. Une deuxième place ne compte pas. Je voulais être en dernière position à la flamme rouge pour pouvoir suivre si quelqu’un attaquait. Mais j’ai été enfermé sur un côté. Quand Dries De Bondt a démarré, je n’ai pas pu aller avec. Puis c’était trop tard pour l’emporter.
Au début de l’épreuve, je n’avais pas de si bonnes jambes. Sur les pavés de la Kerkstraat, j’ai imprimé le tempo. J’ai vu que Sven Nys était dans ma roue. Je savais que je devais continuer mon effort au sommet. Nous avons repris Peeters et on s’est retrouvé à dix en tête. Quand le groupe d’une trentaine est revenu, ça se regardait un peu. Ca a duré longtemps avant que le groupe se casse. Et dans la dernière ascension, le groupe de tête s’est encore séparé en deux après l’attaque de Dimitri Claeys. »

Matti Stiens (Van Eyck Sport)
4e, premier coureur de la province du Brabant Flamand.
« Au Tour de Liège, j’étais pas mal mais j’ai souffert de la chaleur. Ici, j’avais de supers sensations ! C’était une course un peu bizarre. En fait, ça ne roulait pas si fort. D’abord, on est parti avec un gros groupe puis on est sorti à dix-huit. Dans la dernière ascension, Dimitri Claeys a attaqué. Je pensais que je ne pourrais pas suivre, mais finalement, j’ai pu m’accrocher. Ca m’a mis en confiance. Malheureusement, je n’arrivais plus à passer mon onze dents, car sinon j’aurais terminé deuxième. Je pense que je suis rapide dans un petit groupe. Je suis quand même assez satisfait. »

Kevin Peeters (Vastgoedservice – Golden Palace)
Leader du classement de la montagne
« Je m’entraine chaque semaine dans les côtes de la région. Je les connais comme ma poche. Je savais qu’un groupe prendrait forme si j’accélérais dans la Kerkstraat. On est parti à dix, mais beaucoup de coureurs ont pu rentrer car ça ne tournait pas bien. A deux tours de l’arrivée, ma roue s’est un peu voilée et touchait mon frein. Je n’avais plus la force pour faire le bon quand les dix-huit sont partis. Je n’osais pas non plus changer de roue, car je n’aurais pas pu rentrer. Sander Cordeel n’était pas non plus avec les dix-huit. Maintenant, nous ne devons pas contrôler et on peut simplement attaquer. »

Réactions traduites par Maxime Segers

Crédit photo : Maxime Segers - www.directvelo.be

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