Valentin Madouas : « Il faudra courir placé »

Vainqueur le week-end dernier du Grand Prix Ferdinand Durel en Normandie, Valentin Madouas s’apprête à prendre le départ de son deuxième Paris-Roubaix Juniors, une épreuve qu’il avait terminée à la 27e place en 2013. Il reconnaît que sa sélection l’a un peu surpris. "J’avais qu’une seule victoire avant dimanche (la course d’attente de Manche Atlantique, NDLR). Mais j’avais aussi beaucoup de places d’honneur, c’est peut-être ce qui a fait le différence", confie-t-il à www.directvelo.com. C’est sans doute aussi car il devient un des piliers de l’Equipe de France désormais avec Damien Touzé. Il fait également remarquer que son "début de saison fut difficile" car il n’a pas été en réussite sur les fédérales Juniors, même s’il se "sentait en forme."
 
Dimanche, à Gavray, il n’aurait pas dû lever les bras, remportant le contre-la-montre matinal uniquement, mais terminant deuxième l’après-midi derrière le coureur de l’UV Neubourg, Touzé. Le Breton raconte : "Je me voyais gagner l'après-midi, j'étais tellement heureux de faire le doublé que j'ai levé les mains trop tôt, mais c'est comme ça, c'est passé, il faut passer à autre chose."
 
Autre chose, c’est ce dimanche sur les pavés du Nord. Cette course, il l’a préparé chez lui dans le Finistère. "J'ai travaillé un petit peu spécifiquement, explique-t-il. J'ai fait des séances de derrière scooter ainsi que du fractionné pour faire des efforts similaires." Même si son entraîneur et père, ancien coureur professionnel, Laurent Madouas ne connaît pas Paris-Roubaix, Valentin sait que le soutien paternel et les conseils avisés seront un atout supplémentaire. Néanmoins, il ne se met pas de pression particulière. "C'est une course très aléatoire avec de gros risques de chutes ainsi que des crevaisons. Il faudra courir placé pour essayer d'avoir un bon résultat", termine le sociétaire du BIC 2000.

Crédit Photo : www.u19racingteam.fr
 

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