Rudy Barbier : « Je sais à quoi m'attendre »

Vainqueur du Challenge National Espoirs et d'étape en classe 2 sur Paris-Arras Tour, Rudy Barbier vient de passer professionnel chez Roubaix-Lille Métropole. L'été dernier, le sprinteur de 21 ans avait déjà évolué dans les rangs de l'équipe française en tant que stagiaire, après avoir connu la même expérience en 2012, avec Bridgestone-Anchor. En quelques courses, le Picard aura réussi à convaincre les dirigeants de Roubaix-Lille Métropole.

« Je connais déjà un peu le niveau professionnel pour avoir été stagiaire ces deux dernières années. Je n'ai pas peur car je sais à quoi m'attendre et à quoi ressemble un peloton professionnel, même si ce sera encore plus concret cette année. J'appréhende malgré tout un peu les premières courses car c'est quand même un autre monde. Passer pro n'a jamais été une évidence pour moi. D'une saison à l'autre, on peut très bien ne plus avoir le même niveau de performance pour une quelconque raison. En revanche, j'ai toujours voulu franchir le cap. Quand j'étais stagiaire chez Bridgestone-Anchor et que je voyais les claques que je prenais, même si c'était sur des courses qui n'étaient pas à ma convenance, je ne me disais pas que j'allais passer pro. J'ai donc continué à travailler, pour notamment prendre encore un peu de caisse, et j'y suis arrivé un an plus tard ! On ne m'a jamais brusqué. J'ai toujours pris le temps de faire les choses. Ma saison dernière a en quelque sorte confirmé mon année 2012.

« AVEC ROUBAIX, CA S’EST FAIT AU POITOU-CHARENTES »

Mon stage avec Roubaix-Lille Métropole a été une bonne expérience. Je m'étais fixé de petits objectifs et je les ai tous remplis. Je pense notamment au Tour du Poitou-Charentes sur lequel je voulais décrocher un Top 10, chose faite dès le premier jour (6e, NDLR). J’étais également heureux de mon Paris-Bourges, course sur laquelle je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Ça ne reste qu'une sixième position mais d’un autre côté je sais que certains coureurs ne parviennent pas à obtenir un tel résultat durant l’ensemble de la saison. J'ai su relativement tôt que l'équipe allait me faire signer pour 2014. L'encadrement était intéressé par mon profil. Il fallait simplement que je confirme lors de mon stage. Pour voir si je m'intégrais bien au groupe, si leurs attentes à mon égard me correspondaient, et inversement. Ça s'est donc fait naturellement, dès la première étape du Tour du Poitou-Charentes. J'espère maintenant faire le même type de performances en début de saison.

« DES CONDITIONS IDEALES AVEC L’ARMEE DE TERRE »

Je ne m'attendais pas à faire une saison comme celle-ci ! J’ai quand même quelques regrets sur certaines épreuves. On peut toujours faire mieux, mais je ne vais pas faire la fine bouche. Je suis content de moi. Avec l'Armée de Terre, l'année s'est très bien déroulée. On était dans des conditions idéales pour bien travailler. La mayonnaise a rapidement pris. Et on a été dans une dynamique de fou dès le début de saison. Pour la Coupe de France, j'ai préféré disputer Paris-Chalette-Vierzon avec eux, plutôt que le Grand Prix de la Somme avec Roubaix-Lille Métropole, qui était pourtant chez moi, pour les aider, même si nous avons finalement perdu le classement général. Mon défunt entraîneur Hervé Boussard m’avait dit que remporter le Challenge National avant de passer pro serait une bonne chose, et ça a souri. Même chose sur l'ACCDN-ROCC Tour, un beau challenge qui permet de voir la régularité. On a vu dans le classement de cette année (la première, NDLR) qu'un grimpeur peut tout aussi bien le remporter qu'un sprinteur. Tout le monde y prête donc attention.

« J’AIMERAIS GAGNER RAPIDEMENT »

Je débuterai 2014 au Grand Prix de La Marseillaise puis à l'Etoile de Bessèges. Je ne sais pas encore comment je vais réagir avec l’enchaînement des courses. J'ai bien marché pendant mon stage, mais je n'ai pas non plus fait toute la saison. J’avais de la fraîcheur par rapport à d'autres. J'aimerais gagner rapidement pour aborder la suite de l’année plus sereinement. Etant du Nord de la France, c'est sûr que des courses comme les Quatre Jours de Dunkerque, le Tour de Picardie, la Ronde de l'Oise, et le Grand Prix de la Somme me font envie. Je vais les préparer pour essayer d'y briller. Même si je suis à domicile, il faudra aussi savoir faire le job correctement pour les équipiers. Nous ne sommes que onze coureurs dans l'équipe. On aura donc la chance de pouvoir participer aux épreuves de notre choix. Il n'y aura pas vingt-cinq gars à placer tous les week-ends. »

Crédit Photo : Nicolas Gachet - www.directvelo.com
 

Rudy Barbier : « Je sais à quoi m'attendre »

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Vainqueur du Challenge National Espoirs et d'étape en classe 2 sur Paris-Arras Tour, Rudy Barbier vient de passer professionnel chez Roubaix-Lille Métropole. L'été dernier, le sprinteur de 21 ans avait déjà évolué dans les rangs de l'équipe française en tant que stagiaire, après avoir connu la même expérience en 2012, avec Bridgestone-Anchor. En quelques courses, le Picard aura réussi à convaincre les dirigeants de Roubaix-Lille Métropole.

« Je connais déjà un peu le niveau professionnel pour avoir été stagiaire ces deux dernières années. Je n'ai pas peur car je sais à quoi m'attendre et à quoi ressemble un peloton professionnel, même si ce sera encore plus concret cette année. J'appréhende malgré tout un peu les premières courses car c'est quand même un autre monde. Passer pro n'a jamais été une évidence pour moi. D'une saison à l'autre, on peut très bien ne plus avoir le même niveau de performance pour une quelconque raison. En revanche, j'ai toujours voulu franchir le cap. Quand j'étais stagiaire chez Bridgestone-Anchor et que je voyais les claques que je prenais, même si c'était sur des courses qui n'étaient pas à ma convenance, je ne me disais pas que j'allais passer pro. J'ai donc continué à travailler, pour notamment prendre encore un peu de caisse, et j'y suis arrivé un an plus tard ! On ne m'a jamais brusqué. J'ai toujours pris le temps de faire les choses. Ma saison dernière a en quelque sorte confirmée mon année 2012.

« AVEC ROUBAIX, CA S’EST FAIT AU POITOU-CHARENTES »

Mon stage avec Roubaix-Lille Métropole a été une bonne expérience. Je m'étais fixé de petits objectifs et je les ai tous remplis. Je pense notamment au Tour du Poitou-Charentes sur lequel je voulais décrocher un Top 10, chose faite dès le premier jour (6e, NDLR). J’étais également heureux de mon Paris-Bourges, course sur laquelle je ne savais pas trop à quoi m’attendre (6e, NDLR). Ça ne reste qu'une sixième position mais d’un autre côté je sais que certains coureurs ne parviennent pas à obtenir un tel résultat durant l’ensemble de la saison. J'ai su relativement tôt que l'équipe allait me faire signer pour 2014. L'encadrement était intéressé par mon profil. Il fallait simplement que je confirme lors de mon stage. Pour voir si je m'intégrais bien au groupe, si leurs attentes à mon égard me correspondaient, et inversement. Ça s'est donc fait naturellement, dès la première étape du Tour du Poitou-Charentes. J'espère maintenant faire le même type de performances en début de saison.

« DES CONDITIONS IDEALES AVEC L’ARMEE DE TERRE »

Je ne m'attendais pas à faire une saison comme celle-ci ! J’ai quand même quelques regrets sur certaines épreuves. On peut toujours faire mieux, mais je ne vais pas faire la fine bouche. Je suis content de moi. Avec l'Armée de Terre, l'année s'est très bien déroulée. On était dans des conditions idéales pour bien travailler. La mayonnaise a rapidement pris. Et on a été dans une dynamique de fou dès le début de saison. Pour la Coupe de France, j'ai préféré disputer Paris-Chalette-Vierzon avec eux, plutôt que le Grand Prix de la Somme avec Roubaix-Lille Métropole, qui était pourtant chez moi, pour les aider, même si nous avons finalement perdu le classement général. Mon défunt entraîneur Hervé Boussard m’avait dit que remporter le Challenge National avant de passer pro serait une bonne chose, et ça a souri. Même chose sur l'ACCDN-ROCC Tour, un beau challenge qui permet de voir la régularité. On a vu dans le classement de cette année (la première, NDLR) qu'un grimpeur peut tout aussi bien le remporter qu'un sprinteur. Tout le monde y prête donc attention.

« J’AIMERAIS GAGNER RAPIDEMENT »

Je débuterai 2014 au Grand Prix de La Marseillaise puis à l'Étoile de Bessèges. Je ne sais pas encore comment je vais réagir avec l’enchaînement des courses. J'ai bien marché pendant mon stage, mais je n'ai pas non plus fait toute la saison. J’avais de la fraîcheur par rapport à d'autres. J'aimerais gagner rapidement pour aborder la suite de l’année plus sereinement. Etant du Nord de la France, c'est sûr que des courses comme les Quatre Jours de Dunkerque, le Tour de Picardie, la Ronde de l'Oise, et le Grand Prix de la Somme me font envie. Je vais les préparer pour essayer d'y briller. Même si je suis à domicile, il faudra aussi savoir faire le job correctement pour les équipiers. Nous ne sommes que onze coureurs dans l'équipe. On aura donc la chance de pouvoir participer aux épreuves de notre choix. Il n'y en aura pas vingt-cinq gars à placer tous les week-ends. »

Crédit Photo : Nicolas Gachet - www.directvelo.com
 

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