DirectVélo a recueilli ce vendredi les réactions parmi l'Equipe de France Espoirs, protagoniste très en vue des Championnats du Monde à Florence (Italie). Pas de victoire (elle revient au Slovène Matej Mohoric), pas de podium, mais surtout "pas de regret", affirment les Bleus Espoirs.

Julian Alaphilippe (Etixx-iHNed CT)
9e du Championnat du Monde
« Le résultat constitue une déception mais, franchement, on a tout donné. Alors, ce n'est pas si grave. Tout le monde marchait bien dans l'équipe et on signe une belle course. J'avais des jambes correctes sans être exceptionnelles. Dans la dernière ascension, j'ai payé cher mon effort pour revenir en tête. Si j'étais parvenu à tenir la roue de Mohoric, j'aurais pu me refaire dans la descente et on aurait assisté à une toute autre course... Au lieu de ça, j'avais des crampes, j'étais à bloc. »

Clément Chevrier (Chambéry CF)
11e du Championnat du Monde
« Collectivement, on est satisfait de la journée. On s'est fait plaisir et on a abattu notre carte chacun notre tour. Nous avons profité de toutes les opportunités et bien respecté les consignes. L'ambiance était excellente dans le groupe et nous avons effectué une bonne préparation aussi. Le seul bémol, c'est que l'on a peut-être lancé les hostilités un peu trop tôt. Sur un plan personnel, je me sentais en bonne condition. J'espère continuer sur cette lancée au Tour de Lombardie Espoirs, qui sera dans une semaine la dernière épreuve de ma saison. »

Flavien Dassonville (BigMat-Auber 93)
21e du Championnat du Monde
« Nous sommes déçus de ne pas obtenir de médaille. Mais je pense que nous n’avons rien à nous reprocher. Quand je me suis retrouvé à l’avant avec Julian, nous étions en position de force. Les choses se sont malheureusement compliquées dans le dernier tour. Mais ça aurait pu être le coup décisif ! Je pense que c’était bien tenté de notre part, car nous avons incité les autres équipes à se découvrir à l'arrière. S’il y avait eu un plus gros marquage, on aurait pu mettre nos adversaires en grande difficulté. En tout cas, c’était le but recherché. »

Pierre-Yves Chatelon (Entraîneur national)
« Avec la course qu'ils ont faite, nos gars auraient mérité une médaille. Il nous a manqué un petit quelque chose. Mais quoi ? Pour Julian (Alaphilippe), c'est 500 mètres qu'il manque, dans l'ultime côte, pour accrocher la roue de Matej Mohoric. Finalement, on peut dire que c'est lui qui place le Champion du Monde sur orbite. On a sans doute mis en route un tour trop tôt. Mais il fallait se débarrasser des sprinters... On n'a pas gagné mais les critiques ne pleuvent pas. Chacun voit qu'on a tout donné C'est ça, le cyclisme qu'on aime ! »

Crédit Photo : www.toscana2013.it