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Grand Prix Christian Fenioux : Les réactions

Mickaël Olejnik (USSA Pavilly Barentin) a remporté ce mercredi la 20e édition du Grand Prix Christian Fenioux à Heugnes (Indre), 5e manche de la Coupe de France DN2. Après 170 kilomètres de course, le Polonais devance Pierre Cazaux (GSC Blagnac) et Julien Loubet (US Montauban 82).
Mickaël Olejnik succède au palmarès au Letton Martins Trautmanis (Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin), aujourd'hui au Team Probikeshop Saint-Etienne Loire. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par www.directvelo.com.

Mickaël Olejnik (USSA Pavilly Barentin)
Vainqueur du Grand Prix Christian Fenioux
« Je suis rentré de Pologne ce samedi. J'étais parti quinze jours pour me reposer, surtout mentalement car la saison est longue. Je suis aussi allé voir ma copine (sourires). J'ai couru dimanche au Grand Prix de Saint-Souplet, je sentais que ça allait bien. Je me suis dit en début de course que j'avais de bonnes jambes. Le scénario n'était pas celui qui était prévu. Je devais attendre les 10-15 derniers kilomètres. J'ai suivi une contre-attaque. Quand on est rentré, je me suis dit qu'il fallait prendre le risque de rouler pour éviter un regroupement général. J'ai lancé le sprint à 300 mètres de la ligne. J'étais confiant. J'aime les sprints en bosse, je savais que j'étais rapide. L'objectif était de marquer un maximum de points en Coupe de France. Mais remporter cette manche est un peu la cerise sur le gâteau. Je vais disputer Bavay et les Marbiers. Comme j'ai déjà remporté la 1ère, mon objectif est la seconde. »

Pierre Cazaux (GSC Blagnac)
2e
« On avait loupé le coup d'entrée de jeu. A la mi-course, on s'est dit qu'il fallait bouger. J'ai essayé plusieurs fois. Cela n'a pas vraiment fonctionné les premiers coups. On est ressorti avec Julien Loubet dans l'avant dernier-tour. On a bien collaboré. L'objectif était de recasser le groupe une fois que nous sommes revenus. Je me sentais vraiment bien. Le circuit était usant. Olejnik était vraiment au-dessus de nous. Il est parti de l'arrière et je ne l'ai pas vu. Mon prochain objectif sera le Tour du Piémont pyrénéen. »

Julien Loubet (US Montauban 82)
3e
« Je commence à avoir l'expérience des manches de la Coupe de France. Je me suis mis en tête que ça allait se décanter sur la fin, et qu'il fallait donc faire une course d'attente. Finalement, Mathieu (Perget, son coéquipier) était en tête de course. On pouvait rester tranquille dans le peloton. Quand il a été rattrapé, je me suis dit là qu'il fallait faire mon effort. J'ai alors porté une attaque dans la bosse, dans l'avant dernier tour. On est sorti avec Pierre. C'était l'idéal. On a pu rentrer dans les 15 derniers kilomètres. Je n'avais l'objectif d'attendre le sprint sur cette course, je devais dynamiter la course. Quand on est ressorti à quatre, il fallait s'entendre car le peloton n'était pas loin. Il fallait donc faire l'effort. Je n'ai pas de regrets. Je vais prochainement disputer le Tour du Piémont pyrénéen. J’affectionne cette épreuve, je suis bien motivé. J'avais remporté deux étapes l'an dernier. Je vais la prendre au jour le jour. »

Sébastien Fournet-Fayard (Team Pro Immo Nicolas Roux)
4e
« Je suis venu sans pression. J'ai couru ces trois derniers jours. Je cours beaucoup en ce moment. Même si je venais sans pression, il faut toujours y croire un peu. Tout le monde disait que ça allait arriver au sprint. Mais finalement, je n'y croyais pas trop. Il faut provoquer les choses. J'ai fait 80 kilomètres assez loin dans le peloton. Je n'étais pas tellement confiant car il fallait frotter, et je n'aime pas cela. J'ai vu ensuite que certains commençaient à être dans le dur. J'ai pu remonter progressivement. Je suis sorti en contre. Quand on est rentré, il fallait s'entendre pour rouler. Mais les gars pensaient déjà aux points qu'ils pouvaient glaner. Cela courrait par à-coups. L'entente était moins bonne. Il y a eu des attaques. Je ne savais pas trop quoi faire. Il fallait ressortir en petit groupe. Cela s'est plutôt fait à la pédale. On est sorti à quatre. Je savais que je n'étais pas rapide au sprint mais je me doutais qu'on n'avait pas d'autres choses à faire que d'arriver ensemble. 4e, ce n'est pas une place qui me plaît mais c'est un bon résultat comme je ne suis pas rapide. J'aurais peut-être géré différemment la course si j'avais su qu'un coéquipier était en contre. J'avais relâché la pression après les courses de juillet. Je ne m’entraînais pas trop et je préférais courir plutôt que m'entraîner. Je recours demain. J'espère faire quelque chose de bien au Tour du Gévaudan fin septembre, j'avais été premier amateur en 2012. Je vais bien le préparer mais ce ne sera pas évident, et il y aura des pros et je ne suis pas à ce niveau-là. »

Johan Poisson, directeur sportif de l'USSA Pavilly Barentin
« Cela ne n'est pas du tout passé comme imaginé. On s'est découvert beaucoup trop tôt avec Alexis Gougeard qui est allé dans la première attaque. Mickaël est sorti en contre. Là, nous devions clairement tenter le tout pour le tout. Ils devaient rouler pour éviter un regroupement. L'objectif était de gagner la manche une fois qu'on avait deux coureurs à l'avant. Dans l'avant dernier tour, Alexis a fait à fond le pied de la bosse. L'objectif était que Mickaël se détache. C'était une journée tendue, vraiment difficile car la physionomie de la course changeait régulièrement. On s'en est plutôt bien sorti. Collectivement, on a été vraiment bon. Les gars ont abattu du bon boulot. On a été devant toute la journée, ce n'était pas l'idéal et on s'en est plutôt bien sorti ! »

Crédit photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com

Mickaël Olejnik (USSA Pavilly Barentin) a remporté ce mercredi la 20e édition du Grand Prix Christian Fenioux à Heugnes (Indre), 5e manche de la Coupe de France DN2. Après 170 kilomètres de course, le Polonais devance Pierre Cazaux (GSC Blagnac) et Julien Loubet (US Montauban 82).

Mickaël Olejnik succède au palmarès au Letton Martins Trautmanis (Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin), aujourd'hui au Team Probikeshop Saint-Etienne Loire. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par www.directvelo.com.

 

Mickaël Olejnik (USSA Pavilly Barentin)

Vainqueur du Grand Prix Christian Fenioux

« Je suis rentré de Pologne ce samedi. J'étais parti quinze jours pour me reposer, surtout mentalement car la saison est longue. Je suis aussi allé voir ma copine (sourires). J'ai couru dimanche au Grand Prix de Saint-Souplet, je sentais que ça allait bien. Je me suis dit en début de course que j'avais de bonnes jambes. Le scénario n'était pas celui qui était prévu. Je devais attendre les 10-15 derniers kilomètres. J'ai suivi une contre-attaque. Quand on est rentré, je me suis dit qu'il fallait prendre le risque de rouler pour éviter un regroupement général. J'ai lancé le sprint à 300 mètres de la ligne. J'étais confiant. J'aime les sprints en bosse, je savais que j'étais rapide. L'objectif était de marquer un maximum de points en Coupe de France. Mais remporter cette manche est un peu la cerise sur le gâteau. Je vais disputer Bavay et les Marbiers. Comme j'ai déjà remporté la 1ère, mon objectif est la seconde. »

 

Pierre Cazaux (GSC Blagnac)

2e

« On avait loupé le coup d'entrée de jeu. A la mi-course, on s'est dit qu'il fallait bouger. J'ai essayé plusieurs fois. Cela n'a pas vraiment fonctionné les premiers coups. On est ressorti avec Julien Loubet dans l'avant dernier-tour. On a bien collaboré. L'objectif était de recasser le groupe une fois que nous sommes revenus. Je me sentais vraiment bien. Le circuit était usant. Olejnik était vraiment au-dessus de nous. Il est parti de l'arrière et je ne l'ai pas vu. Mon prochain objectif sera le Tour du Piémont pyrénéen. »

 

Julien Loubet (US Montauban 82)

3e

« Je commence à avoir l'expérience des manches de la Coupe de France. Je me suis mis en tête que ça allait se décanter sur la fin, et qu'il fallait donc faire une course d'attente. Finalement, Mathieu (Perget, son coéquipier) était en tête de course. On pouvait rester tranquille dans le peloton. Quand il a été rattrapé, je me suis dit là qu'il fallait faire mon effort. J'ai alors porté une attaque dans la bosse, dans l'avant dernier tour. On est sorti avec Pierre. C'était l'idéal. On a pu rentrer dans les 15 derniers kilomètres. Je n'avais l'objectif d'attendre le sprint sur cette course, je devais dynamiter la course. Quand on est ressorti à quatre, il fallait s'entendre car le peloton n'était pas loin. Il fallait donc faire l'effort. Je n'ai pas de regrets. Je vais prochainement disputer le Tour du Piémont pyrénéen. J’affectionne cette épreuve, je suis bien motivé. J'avais remporté deux étapes l'an dernier. Je vais la prendre au jour le jour. »

 

Sébastien Fournet-Fayard (Team Pro Nicolas Roux)

4e

« Je suis venu sans pression. J'ai couru ces trois derniers jours. Je cours beaucoup en ce moment. Même si je venais sans pression, il faut toujours y croire un peu. Tout le monde disait que ça allait arriver au sprint. Mais finalement, je n'y croyais pas trop. Il faut provoquer les choses. J'ai fait 80 kilomètres assez loin dans le peloton. Je n'étais pas tellement confiant car il fallait frotter, et je n'aime pas cela. J'ai vu ensuite que certains commençaient à être dans le dur. J'ai pu remonter progressivement. Je suis sorti en contre. Quand on est rentré, il fallait s'entendre pour rouler. Mais les gars pensaient déjà aux points qu'ils pouvaient glaner. Cela courrait par à-coups. L'entente était moins bonne. Il y a eu des attaques. Je ne savais pas trop quoi faire. Il fallait ressortir en petit groupe. Cela s'est plutôt fait à la pédale. On est sorti à quatre. Je savais que je n'étais pas rapide au sprint mais je me doutais qu'on n'avait pas d'autres choses à faire que d'arriver ensemble. 4e, ce n'est pas une place qui me plaît mais c'est un bon résultat comme je ne suis pas rapide. J'aurais peut-être géré différemment la course si j'avais su qu'un coéquipier était en contre. J'avais relâché la pression après les courses de juillet. Je ne m’entraînais pas trop et je préférais courir plutôt que m'entraîner. Je recours demain. J'espère faire quelque chose de bien au Tour du Gévaudan fin septembre, j'avais été premier amateur en 2012. Je vais bien le préparer mais ce ne sera pas évident, et il y aura des pros et je ne suis pas à ce niveau-là. »

 

Johan Poisson, directeur sportif de l'USSA Pavilly Barentin

« Cela ne n'est pas du tout passé comme imaginé. On s'est découvert beaucoup trop tôt avec Alexis Gougeard qui est allé dans la première attaque. Mickaël est sorti en contre. Là, nous devions clairement tenter le tout pour le tout. Ils devaient rouler pour éviter un regroupement. L'objectif était de gagner la manche une fois qu'on avait deux coureurs à l'avant. Dans l'avant dernier tour, Alexis a fait à fond le pied de la bosse. L'objectif était que Mickaël se détache. C'était une journée tendue, vraiment difficile car la physionomie de la course changeait régulièrement. On s'en est plutôt bien sorti. Collectivement, on a été vraiment bon. Les gars ont abattu du bon boulot. On a été devant toute la journée, ce n'était pas l'idéal et on s'en est plutôt bien sorti ! »


 

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