Ion Pardo, lanceur de sprints

La plupart des équipes partent en Espagne pour recruter des grimpeurs. L'Entente Sud Gascogne, au contraire, voulait un homme rapide au sprint pour s'assurer des points en Coupe de France. Elle avait jeté son dévolu sur Unai Iparragirre (qui a signé pour Euskadi) et Ion Pardo, qui lui s'est laissé tenter par l'aventure dès 2012.

Le Navarrais de 25 ans a enchaîné les bons résultats, jusqu'à remporter le GP de la Tomate à Marmande-Souvenir Marino Verardo, dimanche passé, devant quelques ex-pros (Pierre Cazaux du GSC Blagnac, Julien Loubet de l'US Montauban).

"Que ce soit une grande ou une petite course, je suis toujours content de gagner, déclare le vainqueur à www.directvelo.com. Au départ je n'avais pas conscience de l'importance de cette épreuve. Quand on m'a dit à l'arrivée que c'était l'une des plus belles dans le Sud-Ouest, j'étais particulièrement content."

Depuis la saison passée, Ion Pardo enchaîne les bons résultats avec le club français, au sprint (victoire à la Primevère Montoise 2012, classement par points sur la Vuelta Leon 2013) mais aussi en contre-la-montre (4e en Coupe de France DN1 cette année, sur les Boucles de la Marne).

"Ion n'est pas un pur sprinter mais plutôt un fantastique lanceur, explique son directeur sportif Dominique Arnaud. Très franchement, c'est aujourd'hui le meilleur lanceur du peloton français. Il peut rouler des bornes pour son sprinter, le placer et l'emmener dans de bonnes conditions. C'est d'ailleurs un rôle qui lui plaît beaucoup."

Après une expérience éphémère chez Onda, au Portugal, l'Espagnol a préféré retourner dans le peloton français pour se donner une nouvelle chance. Et essayer de passer pro dans une équipe plus conforme à ses attentes. "C'est un coureur sain, précise Dominique Arnaud. Il est dévoué pour le collectif et très habile sur les terrains plats, alors que chez lui, on ne sait pas organiser de course sans col ! A "l'Entente", il est venu chercher un programme de courses et un certain état d'esprit."

L'avenir de Ion Pardo en 2014 n'est toujours pas décidé. Son directeur sportif insiste : "Je voudrais qu'une bonne équipe professionnelle lui donne sa chance car il a beaucoup de capacités".

Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgironde-cyclisme.net
 

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