Le Prix de Beauchamps, 4e manche de Coupe de France DN1, ne laissera pas un bon souvenir à Quentin Pacher. Alors qu’il abordait la dernière ligne droite de sa préparation avant l’un de ses principaux objectifs de la saison, la Ronde de l’Isard, le coureur de l’Entente Sud Gascogne a été victime d’une sévère chute collective à 400 mètres de la ligne d’arrivée. "Je devais être en quarantième position et je n’ai pas vraiment eu le temps de voir ce qu’il se passait... que j’étais déjà au sol, raconte-t-il à www.directvelo.com. J’ai fait un soleil avant de retomber sur le bras droit." Sonné par le choc et voyant son poignet gonfler, il a craint une fracture du radius et du cubitus, comme "en début de saison Espoir 1 après avoir été renversé par une voiture".

« J’ai beaucoup gambergé »

Le Girondin a néanmoins fait le choix de passer des radios de retour chez lui, "la douleur étant supportable". Mais il reconnaît avoir "beaucoup gambergé sur le chemin du retour". Le bilan ? Une fracture du scaphoïde de la main droite. "Cela m’embête d’autant plus que je suis étudiant et les partiels de mon DUT Techniques de Commercialisation arrivent ces prochaines semaines", fait-il remarquer.

Le sentiment d’abandonner l’Entente Sud Gascogne

Même s’il se dit plutôt "discret" depuis la reprise, l’un de ses gros objectifs de la saison, outre Liège-Bastogne-Liège Espoirs où il fut longtemps échappé, était la Ronde de l’Isard qui débute dans moins d’une semaine. Une épreuve où le coureur de 21 ans avait pris à la 10e place l’an passé. Il précise : "J'ai terminé le Tour de Bretagne avec une forme qui allait crescendo et j'étais dans les meilleures dispositions pour l'objectif. Le Prix de Beauchamps était ma dernière course avant de partir en stage à la montagne..." Il avoue également avoir "la tête sans le sac" et regrette "d’abandonner [ses] coéquipiers et le staff de l’Entente Sud Gascogne".
Pour l’heure, plâtré pendant 5 semaines, Quentin Pacher sait qu’il devra attendre la consolidation de la fracture. D’autant que ce genre de cassure s’avère être complexe.

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Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgironde-cyclisme.net