Stig Broeckx, d'Azerbaidjan au Triptyque Ardennais

2e d'étape et 16e du général du Tour d'Azerbaidjan, Stig Broeckx a à nouveau démontré toutes ses qualités de grimpeur. Et ce, sur une course d'un très haut niveau remportée par Sergiy Grechyn (Torku Seker Spor). Vendredi, le coureur de Lotto-Belisol U23 sera un des grands favoris au bouquet final sur le Triptyque Ardennais. Motivation supplémentaire, il fêtera ses 23 printemps. www.directvelo.be lui a posé quelques questions.

DirectVélo : Comment expliques-tu ta grande forme du moment ?
Stig Broeckx : Je profite de ma très bonne préparation durant l'hiver. Et puis aussi, c'est beaucoup plus calme à l'école. J'ai seulement quatre cours et la défense de mon travail de fin d'études pour obtenir mon master en ingénieur industriel-sciences biologiques. Ce sont les grandes différences par rapport aux années précédentes.

Tu reviens du très relevé Tour d'Azerbaidjan : comment cela s'est passé ?
C'était une grande aventure. Je ne savais pas à quoi m'attendre. Je n'ai vraiment pas été déçu. Je n'ai jamais vu une aussi belle organisation. Les étapes étaient difficiles et d'un haut niveau. J'ai presque réussi à décrocher une victoire d'étape. L'arrivée était jugée au sommet d'un col. Nous étions huit coureurs dans l'échappée. Nous avons passé toute l'étape en tête. A 30 kilomètres du but, je suis sorti en compagnie de l'Ukrainien Popkov. Je sentais la victoire toute proche mais il m'a battu au sprint.

Comment as-tu trouvé le pays en lui-même ?
C'est un très beau pays qui est surtout connu pour sa richesse du gaz. Mais au delà de ça, la capitale Baku possède de très beaux bâtiments, à la fois modernes et classiques. A la campagne, on sent que c'est un peu plus pauvre mais la nature est très jolie. Nous avons aussi eu une météo très clémente avec des températures proches des 25 degrés. A cause de cela, nous avons un peu souffert de la pollution dans la capitale. Les gens sur le bord de la route sont aussi très chaleureux. En bref, c'était une expérience formidable et je n'hésiterai pas une seconde si je dois y retourner rouler.

« Il me manque cet instinct de killer »

Pour revenir au vélo, tu es très constant cette année : c'est ton objectif ?
L'objectif est de décrocher un contrat pro à la fin de l'année. Je veux montrer que je suis capable de l'être. Il faut donc pour cela être à la fois constant mais aussi remporter des très belles victoires. Pour l'instant, je suis régulier, il manque juste la victoire. J'espère qu'avec ma forme actuelle, cela va arriver rapidement.

Comment expliques-tu justement que tu n'as pas encore gagné de course ?
Hormis le Championnat provincial contre-la-montre, je n'ai en effet rien gagné. Il me manque cet instinct de killer. Puis, je ne peux également pas compter sur un bon sprint. J'ai aussi manqué d'un peu de chance. J'espère que la roue va tourner.

« Gagner le jour de mon anniversaire serait un beau cadeau »
 

Le Triptyque Ardennais tombe à point pour peut-être décrocher une première grande victoire...
En effet. Mon grand objectif, c'est le classement général final. J'aimerais au moins terminer sur le podium. La victoire d'étape est aussi très importante. Mais c'est surtout le général qui m'intéresse le plus. Nous prendrons le départ avec une très bonne équipe. Il faudra ne faire aucune faute et ne pas connaître la malchance.

De plus, le grand départ a lieu le jour de ton anniversaire.
C'est une motivation supplémentaire. Si je pouvais gagner ce jour là, ce serait le plus beau cadeau qui puisse m'être offert.

Crédit Photo : Marc Van Hecke - www.sportfoto.be
 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Stig BROECKX