Il n'était pas volontaire pour faire le Tour de Bretagne dès sa première année Espoir. Mais les directeurs sportifs de Lorrenzo Manzin au Team U Nantes Atlantique ont décidé de l'aligner. "Ils souhaitaient me faire travailler mes sprints et prendre de l'expérience car jusqu'à présent en Elites, j'avais du mal à faire mes sprints", déclare le coureur à www.directvelo.com.

Deux ans sans travailler le sprint

Lorrenzo Manzin a tout de suite montré une belle pointe de vitesse depuis ses débuts à La Réunion. "Mais depuis deux ans, je ne travaillais plus vraiment cette qualité. Mais chez les Elites et notamment en Coupe de France, les arrivées se disputent souvent au sprint." Devant ce constat, le coureur de 19 ans a fait ses devoirs dans cette matière particulière. "Je ne fais plus de piste mais je travaille mon sprint sur la route en fonction des exercices que me donne mon entraîneur. Parfois derrière scooter ou tout seul pendant les sorties", détaille Lorenzo Manzin.

Les coéquipiers le replacent

L'approche des sprints sur une course 2.2 comme le Tour de Bretagne convient bien au coureur nantais. "Les sprints sont plus emmenés que sur une Elite. Mais il est plus difficile de remonter car ça roule vite. La difficulté est donc d'être bien placé au départ", analyse-t-il pour www.directvelo.com. Dès le premier jour sur le Tour de Bretagne, il décroche une place de 10. "Ce jour-là, Erwan Téguel m'a aidé à me replacer. Mais je me suis fait un peu enfermer et je n'ai pas pu faire mon sprint. Le lendemain c'est Benoît Poitevin", ajoute-t-il. Ce jour-là, il fait 6.

« La vitesse fait le placement en 2.2 »

Lorenzo Manzin n'est pas un sprinteur protégé sur la course : "Les coureurs de l'équipe font leur course et ensuite ils voient en fonction de leurs sensations pour m'aider. Le but n'est pas de m'emmener. Je dois d'abord prendre de la confiance."
Le placement est donc une chose primordiale dans les sprints : "En 2.2, il faut rouler. On perd vite sa place avec la vitesse. En fait des fois ça frotte plus en Elites car ça roule moins vite. Dans les classes 2, c'est la vitesse qui fait le placement."
Après le Tour de Bretagne, l'espoir 1ère année pourra encore se servir de sa pointe de vitesse au Prix de Beauchamps. "Et ensuite, coupure".

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Crédit Photo : www.directvelo.com