Depuis ce début de saison, Nicolas David (BIC 2000) est revenu sur ses terres bretonnes après deux années au Vendée U. "Je suis très heureux d’être revenu près de chez moi, confie-t-il. Je me retrouve avec beaucoup de connaissances parmi mes coéquipiers et avec qui je m’entraîne. Je les côtoie dans la vie de tous les jours, c’est l’idéal."
D’autant qu’il a retrouvé le goût de la gagne ce week-end en remportant le Tour du Pays de Lesneven, alors qu’il avait dû attendre début août l’an passé pour inscrire une épreuve à son palmarès (Manche Océan). "Cela fait très plaisir surtout que j’étais en recherche de résultats, déclare-t-il. Là, je gagne de bonne heure dans l’année et un classement général, c’est toujours bien !"

« Il ne me manquait pas grand-chose »

Surtout, il repart de cette épreuve revigoré après une entame peu satisfaisante, et sans résultat significatif. "Il faut être réaliste, ce n’était pas top. Je sentais bien qu’il ne me manquait pas grand-chose pour améliorer les performances des deux derniers mois. Je n’arrivais pas à accrocher les meilleurs. Je sais que j’ai toujours besoin d’un bon mois pour retrouver une bonne condition physique", reconnaît le coureur de 24 ans.

Son frère l’a motivé

Finalement, même s’il ne lève pas les bras, c’est la régularité de l’ancien sociétaire de Côtes d’Armor-Marie Morin qui a été récompensée, cette fois-ci. "En fait, j’ai pris des risques, raconte-t-il. J’ai construit ce succès au fil des étapes, notamment en sacrifiant la victoire d’étape pour le général dimanche après-midi." Toutefois, il n’aura pas eu les joies d’être acclamé par le public en passant le 1er la ligne d’arrivée. Qu’est-ce qu’il lui a manqué ? "Un peu de chance. J’avais de bonnes jambes, mais souvent je fais des places de deux ou trois sur les courses alors lorsque j’ai vu sur les deux étapes en ligne que j’étais avec des garçons qui vont vite au sprint alors j’ai choisi de les laisser faire dans les 500 derniers mètres... ça n’a pas marché, tant pis !"
Pourtant, après le chrono par équipes du matin, il ne pensait pas encore à la victoire finale suite au temps concédé. "Nous n’avions pas de vélo de contre-la-montre d’ailleurs", fait-il remarquer. C’est son frère, Yoann, retiré de la compétition mais éducateur à Creuse Oxygène, qui l’a convaincu qu’il pouvait aller chercher le trophée. "Il m’a dit : "Tu vas voir, si tu es le plus fort, tu pourras faire des écarts !" Et, j’ai réussi à changer la donne", note Nicolas David.

Le Tour de Bretagne en tête

Maintenant que son compteur est débloqué, le Finistérien va se focaliser sur les prochaines échéances, à savoir le Circuit d’Armorique et Redon-Redon le week-end prochain. Il espère en décrocher une nouvelle très rapidement : "Il faut continuer. J’ai mis en route et je suis généralement régulier. J’aimerais faire une belle année et ramener des gagnes au BIC 2000. J’ai encore la passion (sourires) !" Peut-être d’ici le prochain Tour de Bretagne auquel il "pense depuis la fin de la saison dernière."

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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com