Le Triptyque des Monts et Châteaux pointent le bout de son nez. Cette épreuve classée 2.2 démarre ce vendredi du côté de Mouscron. L'an dernier, à pareille époque, Antoine Demoitié (22 ans) entamait sa moisson de victoires. Le coureur, alors chez Idemasport-Biowanze, s'imposait pour la première fois de la saison à Vieux-Condé (France). Il sortait son épingle du jeu en battant sur le fil, au sprint, Wouter Wippert et Sean De Bie. "Je ne sais pas encore si ma condition est meilleure que l'an dernier", déclare Demoitié à www.directvelo.be. "Je me sens bien. La forme est présente même si cela ne se traduit pas encore en termes de résultats. Ce qui ne saurait tarder. J'atteins tout doucement mon pic de forme. On vient d'ailleurs d'effectuer un stage de trois jours la semaine dernière dans l'optique d'être au mieux pour les prochaines échéances." Et la première, c'est donc le Triptyque. "L'objectif est de gagner une étape et de bien terminer au classement général. Mais c'est une course très piégeuse. Il faudra donc être attentif dès la première étape", raconte le sprinteur de Wallonie-Bruxelles.

« Le général peut se perdre le premier jour »

En guise de préparation, la formation Wallonie-Bruxelles est partie repérée une étape de l'épreuve hennuyère. Ce qui permet aux coureurs de reconnaitre les éventuels points stratégiques. "La première étape, par exemple, sera sans doute comme les années précédentes : cruciale. Un groupe de 20 à 40 coureurs se détache et se joue la victoire. Par conséquent, on peut facilement perdre le général le premier jour. En ce qui me concerne, je ne vise pas une étape en particulier. Celle du Mont de l'Enclus pourrait me convenir même si elle n'arrive pas au sommet de la côte. Enfin, on verra comment la course se déroule", raconte Demoitié, qui sera un des leaders de son équipe. "Avec Justin Van Hoecke, nous serons les deux hommes protégés car nous sommes les plus rapides. Mais un coureur comme Jonathan Dufrasne ou Olivier Chevalier pourrait très bien étonner", affirme le Nandrinois, très bien intégré à sa nouvelle équipe. "Je connaissais déjà tous les coureurs et une grande partie du staff. L'intégration s'est faite spontanément", conclut Antoine Demoitié.

Photo d'archive (Monts et Châteaux 2012) : Jean-Luc Boitte