Après avoir évolué pendant ses quatre années Espoirs au Blois CAC 41, Morgan Lamoisson avait opté fin 2010 pour le Vendée U. Il est rapidement devenu un pilier de la réserve du Team Europcar. Cette saison, il a notamment permis à son club de remporter la Coupe de France DN1. Le coureur âgé de 24 ans a su convaincre l'équipe continentale pro française de lui faire signer un contrat professionnel. Avant que la saison débute, rencontre avec Morgan Lamoisson.

« J'étais en stage en Corse avec toute l’équipe (du 15 au 22 décembre, NDLR). On a fait surtout du foncier. Ce stage permet de me familiariser avec ce nouvel environnement. Le fait de côtoyer tout le monde dans l’équipe est très important. Des premiers liens se créent. On met les choses en place petit à petit.

« Très heureux de commencer en Afrique »

J’attends avec impatience ma première course de la saison, le Tour du Gabon (14-20 janvier, NDLR). Je suis très heureux de commencer l'année en Afrique. Humainement parlant, ce devrait être une belle expérience. Je vais pouvoir reprendre la compétition très tôt. C’est une bonne nouvelle car je suis un homme de début de saison, et je vais avoir la chance de courir sept jours dès le mois de janvier. En plus, c’est une course abordable, même si le niveau y est de plus en plus élevé d’après les dires de mes coéquipiers. L’équipe a pris l’habitude de briller au Gabon ces dernières années et j’espère pouvoir en faire de même.

« Découvrir autre chose »

Cette saison 2013 va marquer un nouveau départ pour moi. Ce contrat professionnel, c’est un aboutissement. Je suis très heureux de porter le maillot Europcar. Ce n’est que lors de mon stage avec l’équipe, en 2011, que j’ai réalisé que je pouvais passer professionnel. Je vais garder de très bons souvenirs de mes deux saisons au Vendée U, mais il était temps pour moi, à 24 ans, de découvrir autre chose. Je pense avoir fait le tour de la question chez les amateurs. Désormais, j’ai hâte de voir jusqu’où je peux aller, tout en continuant à prendre un maximum de plaisir sur le vélo.

« Miser sur ma puissance »

Ces dernières années, j’ai pu remporter plusieurs grandes épreuves amateurs grâce à ma pointe de vitesse. Je ne sais pas ce que cela va donner chez les pros, je n’ai pas encore de références. Ma puissance, je l’aurai toujours évidemment, et je vais miser là-dessus pour faire de bons résultats. Mais que va-t-elle valoir face aux meilleurs coureurs du peloton, je n’en sais rien. J’en aurai une petite idée suite aux premières courses du calendrier. Après le Tour du Gabon, je vais me rendre au Challenge de Majorque. Ce qui devrait me donner quelques indications. Kuurne-Bruxelles-Kuurne et le Mémorial Samyn seront deux autres tests fin février.

« Prêt à saisir ma chance »

Je vais sans nul doute beaucoup apprendre cette année en tant que néo-pro. J’espère m’habituer le plus rapidement possible à l’Elite, même si je sais que chacun s’adapte à un rythme différent. Il va être important de prendre très vite mes marques. Si je dois faire l’équipier toute la saison, il n’y aura aucun problème. Maintenant, je reste un compétiteur et si on me donne ma carte un jour, je serai prêt à la saisir. Le fait de découvrir le monde professionnel ne doit pas m’empêcher d’être ambitieux, si je peux gagner dès cette saison, je ne vais pas me priver.

« Attaquer très fort »

Le début de saison va être primordial. Si j’avais la chance de marcher dès les premiers rendez-vous de l’année, cela me permettrait de m’ôter d’une certaine pression, c'est évident. Il serait trop facile de me cacher en disant que l’on ne va pas me voir bien figurer dans les classements ces premiers mois car je débute. J’aime les débuts de saison, j’y arrive toujours en forme. Je l’ai souvent prouvé et notamment l’an passé avec mes trois victoires sur les Plages vendéennes. J’ai envie d’attaquer la saison très fort. C’est pour cette raison que je suis très heureux d’aller au Gabon mi-janvier. »

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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com