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Depuis sa 9e place au Tour d'Oman (2.1) en février, Thomas Lebas a été plutôt discret. Le coureur de Bridgestone Anchor fait le point pour www.directvelo.com.

« Depuis plus de deux mois et le Tour d'Oman (où il a terminé 9e, NDLR), la forme est plutôt là mais nous avons surtout disputé des épreuves pour routiers-sprinteurs. Ce n'est donc pas facile quand on est grimpeur. En mars, nous avons pris part à plusieurs courses d'un jour en France. Il y a eu le Grand Prix de Lillers, Paris-Troyes et la Roue Tourangelle. Nous avons ensuite participé au Tour du Maroc. J'ai dû abandonner car j'étais malade. J'étais alors meilleur grimpeur et placé au classement général. Je pensais que cette course était difficile mais en fait, le parcours était plutôt plat.
 
Pas un problème de jambes

Nous n'avons pas eu beaucoup de réussite dans l'équipe. Il y a eu de nombreuses chutes, des blessés, des malades...  Fin février, je m'attendais à connaître deux mois un peu plus discrets pour l'équipe et pour moi. On a beau être forme, on ne peut rien faire dans un sprint quand on n'est pas sprinteur ! Ce n'était pas un problème de jambes. Nous avons surtout une formation de grimpeurs.

Les objectifs arrivent

Après le Tour du Loir-et-Cher, je suis resté quinze jours sans courir. Je me suis bien entraîné chez moi pour préparer les courses du mois de mai. J'ai fait attention à tous les niveaux, notamment à l'alimentation et à la récupération. La forme va crescendo. Mes objectifs arrivent désormais, à commencer par le Rhône-Alpes Isère Tour depuis ce jeudi.
 
Tous motivés par le Tour du Japon

La semaine prochaine, on s'en va participer au Tour du Japon. Bien sûr, c'est un rendez-vous particulier pour l'équipe. On est tous motivés avant ce rendez-vous. Il y a que deux coureurs japonnais encore avec nous en Europe (Inoué et Itami, NDLR). Les trois autres sont restés au Japon après le Championnat national qui s'est disputé fin avril. On sent la pression monter quand même un peu même si ce n'est pas le genre des dirigeants de l'équipe de nous en mettre.

Une étape en ligne au Mont Fuji

On vient de nous donner par mails des informations sur les étapes. Cela a l'air très difficile, ce qui n'est pas pour me déplaire. Il y a notamment une étape de 11 kilomètres, où nous partons au pied du Mont Fuji et l'arrivée se fait en haut. Avant c'était un chrono, maintenant c'est une étape en ligne très courte. Cela va être spécial ! »
 
Retrouvez en cliquant ici la fiche wiki de Thomas Lebas.

Crédit Photo : Nicolas Gachet - www.directvelo.com