Alexandre Gratiot (CC Nogent-sur-Oise) a remporté jeudi dernier en Belgique le Grand Prix Glineur, course d'attente du Grand Prix Pino Cerami. Le coureur âgé de 23 se confie à www.directvelo.com.

DirectVélo : Peux-tu nous raconter le final du Grand Prix Glineur ?
Alexandre Gratiot : Je connaissais le parcours car je l’avais déjà fait en 2010 (5e). C'est un circuit relativement dur avec un mont pavés avec un passage à 20 % et un secteur pavés tout plat à gravir à plusieurs reprises. Il y a eu beaucoup d'attaques tout au long de la course mais jamais d'échappée significative. Dans le dernier tour, je me suis retrouvé dans une échappée de sept coureurs, puis trois coureurs sont sortis du groupe. Je me suis fait piéger. Derrière les trois échappés, j'ai réussi à ressortir avec un Belge à dix kilomètres de l'arrivée. Nous sommes rentrés sur l'échappée à deux kilomètres de l'arrivée. Nous nous sommes donc disputés la victoire à cinq, dont quatre coureurs Belges. Le sprint a été lancé aux 500 mètres, et j’ai produit mon effort au 200 mètres. Personne ne m'a remonté, mais j'ai préféré lever les bras une fois la ligne franchie.

Que représente cette victoire ?
C'est une belle victoire. Je pense que beaucoup de coureurs belges notamment auraient aimé gagner cette course. C'est une victoire qui fait du bien au moral. Après mes problèmes de santé rencontrés cet hiver, c'est sûr que cette victoire me ravit d’autant plus qu’elle arrive assez tôt dans la saison.

« Une année charnière »

Que pensais-tu jusqu'alors de ta saison ?
J’ai eu un mois de mars compliqué à cause d'un virus grippal. Je n'étais pas très en forme avant le Tour de Normandie, ce qui m’a contraint à l’abandon lors de la 4e étape. Je n’avais pas de très bonnes sensations. J’ai donc repris la compétition le 1er avril au Grand Prix de Nogent. J’avais retrouvé de bonnes sensations pendant la course mais il m’a manqué un peu de force pour le sprint (17e). Cette victoire en Belgique est de bon augure pour les prochaines courses, à savoir la Gainsbarre, la Gislard et le Tour de Bretagne (2.2).

Qu'attends-tu de cette saison ?
L’heure est décisive, je ne suis plus espoir cette année. C’est une saison très importante. En effet, la saison 2012 s'annonce comme une année charnière pour mes perspectives futures. Depuis le mois de juin dernier où j’ai obtenu ma Licence STAPS (Bac + 3), je me consacre à 100 % au vélo et je suis soutenu par toute ma famille, ce qui est important pour réussir.
J’espère encore décrocher cette année de belles victoires comme une manche de Coupe de France ou une étape sur le Tour de Bretagne (2.2) ou de la Ronde de l’Oise (2.2) par exemple pour espérer me faire repérer par une équipe professionnelle.

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Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com