Kieran Hambrook a fait ses débuts en DN1 avec l'EC Saint-Etienne Loire cette saison. Le coureur Néo-zélandais, âgé de 21 ans, revient sur son arrivée en France et sur son début de saison pour www.directvelo.com.

DirectVélo : Tu as débuté le vélo en Nouvelle-Zélande, comment es-tu arrivé jusqu'en France ?
Kieran Hambrook : J'ai partagé mes années juniors entre route et VTT. Ce n'est qu'en entrant dans la catégorie Espoirs que j'ai décidé de me concentrer sur la route. J'ai eu la chance de pouvoir m’entraîner avec George Bennett, qui est un bon ami, et qui avait des contacts avec le VCC Morteau-Montbenoît. Ensuite, mes bons résultats en Nouvelle-Zélande m'ont permis de rejoindre la France en 2010. L'UC Aubenas m'a donné ma chance en 2011 en me proposant d'intégrer leur effectif DN2. J'ai pu découvrir un nouvelle région et une nouvelle façon de courir, qui m'a beaucoup plu. Durant la saison, j'ai réussi quelques belles courses et la forme commençait à arriver. Puis, lors d'une course dans la région de Gap, en juillet, j'ai été percuté par une voiture lors du sprint final. Bilan : une clavicule cassée et des ligaments en piteux état. J'ai été opéré à Aubenas. Les médecins m'ont mis deux tiges métalliques dans l'épaule. J'ai été au repos forcé pour deux mois, pendant lesquels je suis rentré en Nouvelle-Zélande.

Un séjour dans l'hémisphère sud qui a été de courte durée...
Après six semaines de repos et une seconde opération, j'ai pu participer au Tour of Southland, avec l'équipe KIA Motors. J'ai pris, durant cette course, une 4e et une 5e place.
J'ai eu la chance de rencontrer Pascal Faranda à la fin de la saison 2011. Il a pris contact avec le staff de l'UC Aubenas et André Prat pour se renseigner sur mon état après la chute, mes forces, mes faiblesses... Et j'ai rejoint l'ECSEL cet hiver.

« Etre en forme sur les courses vallonnées »

Cette année, tu as franchi un nouveau palier, en intégrant un équipe DN1. Après un mois de février assez discret, comment envisages-tu la suite de la saison ?
En effet, le début d'année a été laborieux, notamment parce que j'étais un peu malade en début d'année, et parce que j'ai eu du mal à m'adapter au froid. Mais je sens que les jambes répondent de mieux en mieux. C'est au Tour de l'Ardèche Méridionale que j'ai vraiment commencé à me sentir bien, mais le Team Vulco et Chambéry étaient très forts. 
Je suis vraiment content de faire partie de l'ECSEL, c'est un club où j'ai rencontré énormément de gens sympathiques qui m'ont aidé à m'acclimater à la région et à débuter la saison correctement.
Mes objectifs pour la saison à venir son simples : réaliser des courses pleines, et surtout, courir avec ma tête... Par ailleurs, je pense à l'Essor breton, et plus généralement, les courses vallonnées seront des courses où j'aimerais être en forme cette année. 

Ce samedi, tu seras au départ du Grand Prix de Saint-Étienne. As-tu des objectifs particuliers sur cette course ?
Non, je n'ai pas vraiment d'objectifs personnels pour ce week-end. Cela dit, Xavier (Brun) et Silver (Schultz) sont vraiment costauds en ce moment, et j'espère pouvoir les aider au maximum. Après, si je suis dans le peloton après la 4e ascension du col de la Gachet, je tenterai sûrement ma chance. 

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