Michaël Isérable, arrivé à l’intersaison au CM Aubervilliers 93-BigMat, s'est classé sur le Circuit des Plages vendéennes 9e à Saint-Hilaire-de-Riez, 11e au Girouard, 13e au Perrier et 21e à Challans. L'ancien coureur de l'AS Corbeil-Essonnes et du Guidon Chalettois, âgé de 21 ans, répond aux questions de www.directvelo.com.

DirectVélo : Que penses-tu de ton début de saison sous tes nouvelles couleurs ?
Michaël Isérable : Je suis surpris. Je ne m'attendais pas à faire la course et obtenir des places dès le début de saison. Cela me rassure. J'ai retravaillé mes sprints cet hiver. Je n'avais plus fait cela depuis mes années Juniors. Il y a encore du travail mais je sens que j'ai progressé. Le Circuit des Plages vendéennes m'a en tout cas permis de me rassurer.

Qu'attends-tu de cette saison ?
Cette saison, j'espère continuer à progresser mais bien sûr le but est de gagner des courses. Le vélo demande beaucoup de sacrifices et avec l'école il est difficile de pouvoir faire comme je le voudrais. Alors bien sûr, j'espère que ça va payer car depuis trois ans je n'ai pas l'impression que le travail paie. Je veux aussi continuer à prendre du plaisir comme j'en prends actuellement car je sais que c'est éphémère et qu'il y aura des moments difficiles.

« Yves Prévost et Stéphane Javalet ont cru en mes qualités »

Pourquoi avoir choisi de rejoindre le CM Aubervilliers 93-BigMat ?
Je roule souvent avec Benoît Pinto qui est un très bon ami. J'ai commencé à me renseigner auprès de lui. Par ailleurs, il y a dans l'équipe plusieurs coureurs avec qui j'étais au Pôle d'Ile-de-France. J'ai rencontré Yves Prévost et Stéphane Javalet (directeur sportif du CM Aubervilliers 93 et manager de BigMat-Auber 93). Ils ont cru en mes qualités. Je dois dire peut-être même plus que moi-même. Du coup cela m'a convaincu de rejoindre le CM Aubervilliers 93.

Avec le recul, que penses-tu de ta saison 2011 ?
Ma saison 2011 a été difficile. J'étais bien parti mais début mars je me suis fracturé le bras à l'entraînement et j'ai été écarté deux mois des pelotons. J'ai voulu revenir vite, peut-être trop vite. La suite a été en dents de scie avec des hauts et dans le sens inverse,des moments très difficiles. Je n’étais pas satisfait et je voulais me relancer. J'étais bien au Guidon Chalettois mais je sentais que partir allait me faire du bien.

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Crédit Photo : Hervé Dancerelle - www.directvelo.com