Déjà lauréat de deux manches, Morgan Lamoisson (Vendée U) récidive ce dimanche en s'imposant sur la 7e et dernière épreuve du Circuit des Plages vendéennes (Elite Nationale), courue autour de Saint-Hilaire-de-Riez. Après 142,2 kilomètres, il devance au sprint Rudy Barbier (USSA Pavilly Barentin) et Benjamin Le Montagner (Côtes d'Armor-Marie Morin). La victoire finale de cette 26e édition revient également à Morgan Lamoisson. Retrouvez sa réaction recueillie par www.directvelo.com ci-dessous.

Sa victoire sur la dernière manche

« Un groupe de 14 ou 15 coureurs est sorti. Dans ce groupe, nous n'avions que Guillaume Thévenot, qui n'est pas le plus rapide. On a donc pris la chasse à notre compte. Dans le circuit final, Guillaume s'est laissé décrocher pour nous aider à rentrer sur les échappés. Ce que nous avons fait à 5 km de l'arrivée. Ensuite, on a roulé très fort. C'était le sprint qui se préparait. D'autres équipes roulaient très fort également, comme Nantes ou Douai. Bryan Nauleau m'a emmené le sprint jusqu'aux 300 mètres. Je n'avais plus qu'à sprinter, entre guillemets. J'ai une totale confiance envers mon équipe, y compris ceux qui me lancent. Samedi, c'était Julien Morice. Aujourd'hui, c'était Bryan Nauleau. Je pourrai les suivre les yeux fermés.

Le bilan des Plages vendéennes

On a commencé le Circuit des Plages vendéennes de la plus belle des manières, en remportant les trois premières courses. On voulait terminer de la même manière. Après être un peu passés à côté dans les 5e et 6e manches, on voulait gagner la dernière.
Hier, on a roulé et il nous a manqué une dizaine de secondes. Aujourd'hui, ça a marché, surtout parce qu'on a un gros collectif. Il y a les 16 coureurs, mais également le staff qui fait un gros travail pour nous mettre dans les meilleurs dispositions. Je tiens vraiment à les remercier pour le travail extraordinaire qu'ils ont fait. On a passé 10 jours ensemble. C'était 10 belles journées.

Sa place dans l'équipe

On a la chance d'être deux coureurs rapides, dans l'équipe. Mais aujourd'hui, Bryan Coquard n'était pas là parce qu'il était à Londres pour la Coupe du Monde sur piste. Cette année, il a quelque chose à jouer avec les Jeux Olympiques. Du coup, c'était moi le coureur protégé pour le sprint.
L'an dernier, je protégeais Angelo Tulik. Cette année, c'est mon tour. J'ai pris pas mal de maturité en un an. Les copains sont contents de rouler pour moi. Surtout que le travail est récompensé. Et puis quand les courses dures viendront, ce sera moi qui me mettrait au service de l'équipe. »

Crédit Photo : Freddy Guérin - www.photos-finish.com