Ludwig Laffillé (CC Nogent-sur-Oise) a remporté au sprint, dimanche dernier, le Circuit Méditerranéen. Le coureur âgé de 19 ans, qui s'est offert à cette occasion son premier succès en 1ère catégorie, se confie à www.directvelo.com.

DirectVélo : Que représente ce succès sur le Circuit Méditerranéen ?
Ludwig Laffillé : C'est un succès qui bien sûr fait plaisir. C'est rassurant de gagner dès le début de saison et de voir que le travail hivernal paie dès le mois de février. Et puis bien sûr j'espère que cette victoire me donnera la confiance pour le reste de la saison. Je sais maintenant que je peux gagner.

Comment s'est passé le sprint ?
Comme lors de tous les sprints massifs, cela frottait beaucoup, c'était nerveux. Dans les derniers kilomètres toute l'équipe du CC Nogent-sur-Oise était à l'avant du peloton. Romain Delalot a tenté de démarrer au kilomètre. De mon côté, j'étais très bien placé et je me suis retrouvé dans la roue de Morgan Lamoisson à 300 mètres de la ligne d'arrivée. Il a lancé son sprint, j'ai essayé de le remonter pour au final gagner de très peu. C’était vraiment serré...

« Je fais quelques sprints avec Adrien Petit »

As-tu travaillé le sprint cet hiver ?
C'est vrai qu'il m'arrivait de faire quelques sprints à l’entraînement cet hiver. Je roule régulièrement avec Adrien Petit (Cofidis) et parfois on faisait quelques sprints ensemble. Mais on ne peut pas non plus dire que j'ai vraiment mis l'accent là-dessus pendant l'hiver.

Te considères-tu comme un sprinteur ?
Non je ne me considère pas comme un vrai sprinteur comme mon ancien coéquipier Arnaud Démare pouvait l'être. C'est vrai que j'ai une bonne pointe de vitesse, et je peux gagner un sprint massif parce que je suis le plus frais ou le plus en forme mais pas parce que je suis le plus rapide au sprint.

« Maintenant, je sais que je peux gagner »

Est-ce que ce succès augmente tes ambitions pour la suite de la saison ?
Oui bien sûr. Comme je l'ai dit, maintenant je sais que je peux gagner ! Donc j'espère bien confirmer le plus rapidement possible à commencer par les courses du mois de mars comme Bordeaux-Saintes, le Grand Prix de Lillers et bien sûr sur les manches de la Coupe de France.

Imagines-tu prendre la place de sprinteur laissée par Arnaud Démare ?
Non pas vraiment, c'est difficile de combler le manque laissé par Arnaud. Avec lui on avait très peu de chances de se louper lors des arrivées massives... Mais malgré tout il est sûr que d'une arrivée au sprint il faudra s'organiser pour faire le meilleur résultat possible pour l'équipe, que ce soit avec moi, ou des coureurs rapide également comme Flavien Maurelet, Alexandre Gratiot ou encore Benoît Daeninck.

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Crédit Photo : Carlos Meléndez - www.sportimagen.com