Troisième ce mardi de la 1ère étape du Tour Poitou-Charentes, Arnaud Démare disputait sa première course sous les couleurs de la FDJ en tant que stagiaire. Le coureur du CC Nogent-sur-Oise revient pour www.directvelo.com sur sa troisième place d'un sprint remporté par Davide Appollonio (Sky Pro Cycling).

« Au début, je devais aider Yauheni Hutarovich. Malheureusement, à 4 kilomètres de l'arrivée, il a été tassé dans un virage serré. Il a même déchaussé. A ce moment-là, nous étions aux alentours des dix premières positions. Je l'ai attendu. Mais à 3 kilomètres de la ligne, je ne l'apercevais toujours pas. Je ne savais vraiment pas quoi faire. Je voulais respecter jusqu'au bout le rôle qu'on m'a donné. Néanmoins, j'ai alors pris mes responsabilités pour sauver la mise pour l'équipe vu que Yauheni n'était toujours pas là. J'avais perdu pas mal de places quand je l'ai attendu. Je suis remonté tout seul et je me suis replacé au kilomètre. A la sortie du dernier virage, j'étais déjà dans la roue de Sébastien Chavanel et j'y reste jusqu'au bout. Je reste au niveau de son pédalier pour donc au final terminer 3e.

« Désigné pour faire les bonifs et ensuite abriter Hutarovich »

J'aimais bien ce final en léger faux-plat montant. Je trouve ça un peu plus sympathique qu'une arrivée toute plate. Initialement, j'étais désigné pour aller disputer les bonifications au début de l'étape. Mais étant donné qu'il y avait déjà une échappée, je n'ai pas pu les faire. Je n'étais pas désigné pour aller dans les coups. Mon rôle était ensuite d'abriter au mieux Yauheni dans le final avec les autres coureurs de l'équipe. Auparavant, des coureurs comme Steve Chainel ou Mickaël Delage ont effectué un gros travail pour revenir sur l'échappée.

« Ce n'est pas non plus comme une victoire pour moi »

C'est la première fois que je dispute une course professionnelle classée 2.1. Cependant, ce n'est pas non plus comme une victoire pour moi. Je sais à peu près où je me situe. Demain, je me remettrai service de Yauheni Hutarovich. Il va très vite et j'ai encore beaucoup de preuves à faire avant qu'on m'emmène un sprint. J'espère qu'il me fera confiance pour le lancer. Mais je ne me considère pas non plus comme le dernier étage de la fusée juste avant que Yauheni ne démarre son sprint. J'ai bien récupéré, malgré la chaleur, du Championnat de France dimanche où j'avais terminé 2e. »

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Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com