Stéphane Bénetière en connaisseur au Tour de Côte d’Or

2e l’an dernier du Tour de Côte d’Or, Stéphane Bénetière est un habitué de cette course par étapes. Alors que la 8e édition du Tour de Côte d’Or partira ce vendredi de Chenôve, le coureur du Creusot Cyclisme en sera à sa 13e participation en comptant le Circuit de Côte d’Or, ancêtre du Tour de Côte d’Or. "Forcément je serai motivé et je forcerai un peu plus à certains moments qu’ailleurs", annonce-t-il à www.directvelo.com. "Le Tour de Franche-Comté servait plus de préparation en vue de cette épreuve. Mais à mon âge, je n’ai pas non plus d’objectifs en particulier. Je prends toutes les courses que je peux gagner et où je peux faire quelque chose", reconnait celui qui est né au Coteau à côté de Roanne il y a presque 35 ans.
Résident à Saint-Apollinaire, il est le gardien de l’ASPTT Dijon, repris par le Grand Dijon au début de l’année 2004. L’ASPTT Dijon qui était son ancien club, avant qu’il ne rejoigne le Creusot Cyclisme il y a bientôt 10 ans. En vieux renard, il a déjà pointé le circuit final de la 1ère étape du Tour de Côte d’Or. "C’est une boucle à parcourir quatre fois autour de Sombernon, elle servait de support à une course qui a disparu depuis belle lurette. Elle est longue de 4,5 km et la moitié à peu près est en montée. Ce sera très dur", prévient-il. "Personnellement, je préfère quand ce sont des petites bosses pas trop pentues et pas trop longues. Par le passé, j’étais un peu plus fin. On verra bien comment ça va se passer."

Doyen du Creusot Cyclisme, il est amené par moment à donner son avis après certaines courses : "Quand je le juge nécessaire, j’envoie un mail à mes coéquipiers pour faire le point après une course où j’étais présent. Et des fois, Steve Guilleminot, le directeur sportif, me téléphone pour me demander ce que j’ai vu durant la course. Et qui plus est, nous avons cette année des jeunes qui sont très demandeurs de conseils."
Cet hiver, son club est descendu en DN2 et Stéphane Bénetière est de retour sur les Coupes de France, en deuxième division. "Ces dernières années, lorsque le club était en DN1, je ne disputais plus les manches de la Coupe de France. J’ai juste dû être au départ une fois à Blangy car il manquait du monde", avoue-t-il. "Mais maintenant que le club est en DN2 et qu’il n’y a plus de limite d’âge sur ces Coupes de France, je les fais. Et puis pour tous les services que le club m’a rendu, je leurs rends l’appareil en allant sur les CDF DN2 même si par exemple, j’aurai préféré être à Troyes-Dijon et surtout à Dijon-Auxonne-Dijon que j’ai remporté deux fois, au lieu d’aller à Buxerolles pour la première manche." Jusqu’à maintenant, il a terminé dans les points lors des deux premières épreuves (22e à Bourg-Arbent-Bourg et 29e au Grand Prix de Buxerolles) et était présent dans la bonne échappée au Tour du Périgord avant qu’il ne lâche prise dans une côte. La prochaine manche aux Hauts-de-France pourrait plus lui convenir.
2e du Prix de Jouet-sur-l’Aubois le mois dernier et 4e du Circuit des 4 Cantons début mars, Stéphane Bénetière va là où on lui demande d’aller. "Je n’étais pas au Circuit de Saône-et-Loire mais ce n’est pas grave pour moi. Et cette année, sans Sylvain Georges, Frédéric Finot (qui est actuellement en formation à la SNCF, NDLR) et avant Jean-Christophe Péraud, il y avait plus de place pour les coureurs locaux", reconnaît le vainqueur de la 2e étape du « Circuit » en 2008.

A bientôt 35 ans, Stéphane Bénetière se trouve au crépuscule de sa carrière mais il n’a pas encore décidé quand est-ce qu’il raccrochera pour de bon : "Tant que j’ai des résultats et que j’ai l’envie de m’entraîner, je continuerai. J’ai trouvé un équilibre entre ma famille, le boulot et le vélo. Cela dit, depuis l’âge de 12 ans, je fais de la compétition et il est possible que 2012 soit ma dernière année. En 2013, je pense que je ne serai plus dans les pelotons en tant que coureur."

Retrouvez en cliquant ici la fiche wiki de Stéphane Bénetière.

Crédit Photo : Myriam Dubois

 

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