José Manuel Diaz : « C’est super important »

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

Il manquait peut-être un quatrième jour à José Manuel Diaz, en Bourgogne-Franche-Comté. D’abord 16e à la Classic Grand Besançon Doubs, puis 10e au Tour du Jura, il est encore monté en puissance ce dimanche au Tour du Doubs, en s’invitant sur le podium (voir classement). "Je suis super content, pour une « petite » équipe comme nous, faire un tel week-end, c'est super important", se réjouit-il à la descente du podium protocolaire. D’autant que le coureur de Burgos-BH l’a fait à l’issue d’une journée où il ne fallait pas avoir les jambes lourdes. "Ça a été une journée très difficile. C'est parti très vite, puis il y a eu la chute qui a crée une neutralisation assez longue. Ensuite c'est reparti à bloc, et ça n'a pas arrêté. Et la montée finale s'est aussi faite à fond".

Au pied du Larmont, c’est d’ailleurs l’Espagnol en personne qui a mis le feu aux poudres. "J'ai attaqué au pied de la montée. J'ai vite été repris et je me suis contenté de prendre les roues, contrôler". Son coéquipier Eric Antonio Fagundez est aussi présent, plus dans une position d’attente. Mais il était difficile de réussir à prendre les roues des deux coureurs qui l’ont devancé sur la ligne. Mais José Manuel Diaz avait encore les jambes pour attaquer dans les derniers hectomètres, et s’éviter un sprint. "Lenny (Martinez) et Clément (Berthet) ont finalement réussi à attaquer dans le final, j'ai quand même pu accélérer pour aller chercher la 3e place donc je suis très content. Et en plus Eric a pu aller chercher la 4e place donc c'est super".

« JE ME SENS COMME CHEZ MOI QUAND JE COURS ICI »

La Burgos-BH a conclu un week-end de rêve au Tour du Doubs. "Entre Eric (Fagundez) 4e aujourd'hui, Victor (Langellotti) 2e vendredi et encore dans le coup hier, et moi, on a fait un super week-end d'équipe et c'était très important pour nous". Très important aussi pour le coureur de 29 ans, qui a pris un petit coup d’arrêt en Catalogne, après avoir terminé dans le Top 10 à Vallter 2000. "J'ai déjà fait un bon résultat en Catalogne. Mais sur la troisième étape je suis mal tombé. J'ai eu une lésion qui m'a arrêté quelques jours, alors je suis venu ici avec l'idée de faire des résultats". Chose faite, donc. "J'ai enchainé la Catalogne et le Pays Basque à un bon niveau, je crois que je confirme ici ma bonne dynamique, maintenant on va essayer de continuer comme ça avec des résultats encore meilleurs".

Mentalement aussi, il se donne le droit de croire en ses capacités. "Je ne pensais pas faire aussi bien, mais quand tu viens en y croyant et avec l'ambition d'aller chercher un résultat, de se battre pour la victoire... Je n'imaginais pas terminer 3e d'une telle course, mais je voulais me battre avec les meilleurs". En France, lui qui évoluait sous les couleurs de Delko en 2020 et 2021. "J'ai beaucoup couru en France. J'aime beaucoup les courses du pays, je me sens comme chez moi quand je cours ici". Et malgré des expériences aux quatre coins de l’Europe, ce n’est pas forcément par nécessité qu’il a retrouvé une structure espagnole en 2022. "Je suis quelqu'un qui s'adapte très bien aux gens, peu importe leur pays. Je veux juste continuer à faire de bons résultats, et prendre le plus de points possible. À l'arrivée c'est peut-être le plus important pour l'équipe", sourit José Manuel Diaz, qui a réussi son coup pendant ces trois jours.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de José Manuel DIAZ GALLEGO