Comme tous les coureurs, Rayan Boulahoite prend le départ d’une course pour la gagner mais ce samedi, la satisfaction primait après sa 3e place acquise lors de la Gainsbarre (voir classement). “C'est quand même une belle place”, apprécie-t-il auprès de DirectVelo à l’issue de la deuxième manche de la Coupe de France N1. Pour parvenir à monter sur le podium, il fallait réussir à sentir le bon coup sur une épreuve qui a été animée du début à la fin. “La course a été longue, dure. Ça a été assez tactique. On aurait pu penser que ça allait partir dans les difficultés. On avait une bosse assez prononcée. Le reste, c'était de longues lignes droites où ça partait un peu. Il y avait des coups qui partaient, puis ça revenait. Toute la configuration de la course, tant au niveau du parcours que de l'enjeu, a fait que c'était une course très débridée”.

Lui a bougé à un peu plus de trois tours de l'arrivée, un peu avant la flamme rouge. Il se retrouve en tête notamment avec Ilan Larmet (Dinan Sport Cycling) et Thomas Husni (Charvieu-Chavagneux IC). Seul un contre de costauds parviendra à revenir. “On était un peu tous à fond. Le groupe est rentré dans les 5 derniers kilomètres. Le PCO a vraiment bien joué en mettant leurs meilleures cartes devant”. Les Franciliens parviennent à piéger leurs adversaires sur une attaque de Victor Papon, tandis que Fabio Do Rego le protège dans le groupe de poursuivants. De son côté, Rayan Boulahoite a voulu “la jouer un peu filou” dans le final. “Je ne voulais pas me faire enfermer, et pas non plus faire des efforts pour les autres”. Espoir 2e année, il signe sa plus belle performance chez les Élites en montant sur la boîte sur une manche N1.

L’ancien vainqueur d’une étape du Circuit du Mené doit cette belle performance à ses progrès sur le plan tactique. “Je pense que je me suis amélioré. C'était le gros point à travailler pour moi. Je pense que je commence à m'y faire au niveau des courses Élites. Physiquement, j'ai aussi essayé de progresser mais c'est clair que sur ces courses, il ne suffit pas d'être fort, il faut aussi avoir la tête. C'est ce que j'essaie de travailler et je pense que ça va dans le bon sens”. Il s'alignera ce dimanche sur la Gislard, qui servira de revanche à la Gainsbarre. Avant de se tourner vers les Boucles de la Loire et surtout ses partiels. “Après, je ferai la Flèche du Sud”. Histoire de confirmer ses progrès au niveau Classe 2.