Julien MARIN

Hexagone-Corbas Lyon Métropole

4e

« Je me suis retrouvé devant par hasard, en suivant un autre coureur, alors que ce n’était pas du tout la consigne. J’ai vu qu’on avait fait la cassure, alors j’ai décidé de ne pas rouler, je pensais que le peloton allait rentrer. Quand j’ai vu qu’on avait 2'30" d’avance, j’ai halluciné. Ensuite, Clément Izquierdo et Alexis Guérin ont bouché deux minutes. Franchement, je n’ai rien compris au scénario. C’était une grosse journée, ça a été dur, avec du vent. Même le rythme a été spécial. J’avais l'impression que ça ne roulait pas et en même temps que c’était à fond.

Dans la côte de la Jaillière, j’étais bien, mais Alexis Guérin et Clément Izquierdo étaient trop forts dans la partie la plus difficile. Dans la descente, j’ai passé un gros relais et je suis sorti avec Kane Richards. On s’est mis d’accord pour ne pas se regarder jusqu’aux 500 mètres, et c’est ce qu’on a fait, merci à lui. La course est un petit peu frustrante, parce que ce n’est pas du tout le scénario qu’on avait imaginé. Mais c’est aussi rassurant de voir que je continue à répondre présent. »

J. MARIN

Axel CHATELUS

EC Saint-Etienne Loire

8e

« J’avais envie de me rassurer sur mon état de forme aujourd’hui. J’étais désigné pour le final mais ce sont des courses où j’aime m’amuser et être dans l'échappée. Il y avait de bons gars devant comme mon ancien coéquipier Quentin Bezza. On a réussi à jouer avec le peloton pour aller au bout. Dans la Jaillière j’ai voulu imprimer le tempo au pied mais Alexis Guérin et Clément Izquierdo étaient au-dessus de nous dans la partie difficile. Je pense qu’à l’arrivée, tout le monde est à sa place.

C’est cool de faire un bon résultat sur cette jolie course, l’une des plus belles de la région. Il y a aussi de la déception parce que jusqu'à aujourd'hui, quand un mec de l’équipe était devant, il ne se loupait pas trop. C’est frustrant. Je pense qu’on ne pouvait pas faire mieux avec cette échappée qui est partie dans le premier tour. Quand Izquierdo et Guérin sont rentrés, j’étais sûr qu’il n’y aurait plus grand monde pour faire le jump et qu’on aurait notre chance d’aller au bout. D’autant plus que Quentin Bezza s’est sacrifié pour Alexis (Guérin). »

A. CHATELUS