Gari Lagnet a bouché trop de trous

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Gari Lagnet a obtenu son troisième podium et septième Top 10 de la saison, dimanche dernier, au Grand Prix de Buxerolles (voir classement). Comme lors de l’Essor Basque, le leader du Challenge DirectVelo a dû se débrouiller seul ou presque, puisqu'accompagné uniquement par Romain Bréant dans son équipe. "À deux, on ne peut pas faire grand-chose, on subit la course, on n’a aucune clef en main. C’était compliqué car il y avait pas mal d’équipes bien représentées. En plus, je ne peux pas trop me cacher. Dès que je lève les fesses de la selle, j’en ai quinze qui sautent sur moi. C’est compliqué de se faufiler dans une petite échappée", confie au micro de DirectVelo le sociétaire du SCO Dijon-Team Materiel-velo.com.

Un gros groupe est sorti, dans lequel figuraient des éléments d’Hexagone-Corbas Lyon Métropole, du Paris Cycliste Olympique et du Guidon Chalettois. “Les trois équipes les plus fortes étaient devant. Vendée U a essayé de contrôler mais ce sont de petits jeunes, ils ont du mal. Ils ont pris une minute, j’ai eu peur, je me suis dit qu’on n’allait jamais rentrer. À 50 kilomètres de l’arrivée, j’ai monté la bosse à bloc". L'occasion, en quelques hectomètres, de faire passer l'écart d'une minute à 25". "Puis c’est rentré et ma course était sauvée". 

« JE N'AI PAS PU LE REDOUBLER »

Les attaques ont continué de fuser. “Ça partait dans tous les sens, c’était très illisible. C’était la loterie, il fallait faire gaffe. Les équipes aiment bien faire des petites cassures avec quinze mecs devant, j’ai passé ma course à boucher des trous. J’en ai beaucoup fait". Des trous, des petits trous et encore des petits trous à boucher... Et qui finissent pas se faire sentir dans les cuisses. En fin de course, le Basque de 26 ans mise finalement sur une arrivée massive.

“Dans le final, j’ai laissé tourner la patte car je savais qu’au sprint, je pouvais gagner". Il a pris la roue de Victor Papon, du PCO. "On était peut-être trop tôt bien placés car il y avait du vent de face. Nicolas Silliau est arrivé vite de l’arrière. Avec tous les efforts que j’ai fournis, je n’ai pas pu le redoubler, je suis déçu". Le week-end prochain à l’occasion du Grand Prix de Saint-Étienne et d’Annemasse-Bellegarde, Gari Lagnet tentera de retrouver la voie du succès qui le fuit depuis sa victoire lors de la deuxième course de la saison. C'était le 4 février au Circuit de l'Essor. 

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