Fabien Doubey : « L’instinct va parler »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Première journée de course sur le territoire hexagonal pour Fabien Doubey ce samedi. Après une reprise en Arabie Saoudite puis au Rwanda, le sociétaire de la formation TotalEnergies était aligné au départ de Milan-Turin en milieu de semaine. Le voilà désormais sur la Classic Loire-Atlantique (1.1), où il pourrait bien avoir son mot à dire. “Au Rwanda, ça a plutôt bien marché. En Italie mercredi, ce n’était pas trop mal au niveau des sensations alors je vais essayer de continuer sur cette lancée et profiter de disputer des courses plus ouvertes et moins stéréotypées pour faire quelque chose”, explique-t-il pour DirectVelo à quelques minutes du départ de la troisième manche de la Coupe de France Pro. “Ici, l’instinct du coureur joue plus. Il va falloir avoir du nez et être malin pour jouer les premiers rôles. Avec un scénario plus ouvert, il faut une bonne lecture de course instantanée. L’instinct va parler”.

Ces courses plus ouvertes plaisent au désormais trentenaire. “En WorldTour, chaque équipe joue sa carte maîtresse, il y a moins de place pour le suspense. On mise sur les mêmes coureurs à chaque fois dans chaque équipe, mais ce n’est pas forcément le cas ici”. Aura-t-il un rôle de coureur protégé ce samedi au sein de la ProTeam vendéenne ? “Ça peut être le cas sur certaines courses. C’était le cas il y a deux ans au Tour du Pays Basque lorsque j’avais terminé 2e d’étape derrière Julian (Alaphilippe). Mais je suis plus souvent dans un rôle d’équipier et ça me va. Maintenant, sur des courses comme celle-ci, chacun à sa carte à jouer, quelque chose à apporter. Il faudra jouer collectivement”.

UN WEEK-END À LA MAISON DANS LE VISEUR

Après une saison 2023 perturbée par une blessure au genou, Fabien Doubey compte bien réaliser une année pleine cette fois-ci. “Tout n’était pas à jeter non plus l’an passé, même si la première partie de saison avait été perturbée par cette blessure. Sur la seconde partie de saison, j’étais plutôt content de mes sensations, notamment avec une très bonne Vuelta. Cette année, après un temps dans les sous-bois cet hiver, j’ai pu revenir directement dans le match sur la route, c’est une satisfaction”.

D’ici quelques semaines, il tentera de briller “devant les proches” lors du week-end Grand Besançon-Jura-Doubs. “C’est toujours un plaisir de courir à la maison”. Il ne désespère pas non plus de réaliser, un jour, un grand coup sur une épreuve très prestigieuse. “Je ne suis pas passé loin sur une étape du Dauphiné une fois en étant repris aux 300 mètres. Une échappée au long court sur le WorldTour peut payer un jour, même s’il faut être réaliste quant à mes capacités. Mais dans un bon jour, si toutes les planètes sont alignées, pourquoi pas”.

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