Maëlle Grossetête a trouvé ce qu’elle était venue chercher

Crédit photo Human Powered Health

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Il n’y avait que trois Françaises au départ de la Nokere Koerse ce mercredi. Victoire Joncheray (Komugi-Grand Est) et la paire de Human Powered Health avec Audrey Cordon-Ragot et Maëlle Grossetête. Les deux compères ont contribué au podium de leur coéquipière américaine Lily Williams. “C’était une belle journée, on a bien couru collectivement. Aujourd’hui, j’étais vraiment dans le sacrifice total. Et voir Lily décrocher un podium, c’est comme une victoire pour nous quand on voit les deux filles qui terminent devant. Ça fait plaisir !”. Difficile en effet, comme bien souvent, de battre l’énorme collectif de la SD Worx-Pro Time, qui a réalisé le doublé avec deux de ses meilleurs éléments (voir classement).

Plus généralement, l’athlète de 25 ans se réjouit de ses débuts dans la WorldTeam américaine, elle qui avait passé ses six premières années professionnelles à la FDJ-Suez et qui avait besoin d’une nouvelle expérience (lire ici). “Je suis heureuse dans l’équipe, il y a vraiment une très bonne ambiance. Ce sont des mentalités différentes et une approche des courses différente également. Je suis très satisfaite de ce que j’ai découvert”.

« ON CROIT EN MOI »

Surtout, la Haut-Savoyarde a désormais plus de responsabilités. “Je suis simplement déçue de mon final sur le Tour de Drenthe car on m’a fait confiance, j’ai pris le rôle de leader pendant la course et j’ai perdu les filles en fin de course. C’est dommage car il y avait mieux à faire”. Elle se réjouit tout de même de la confiance qu’on lui a accordée. “On croit en moi, ça aussi c’est nouveau et ça me fait du bien”.

Et si le meilleur était à venir ? Le programme s’annonce en tout cas chargé et qualitatif ces prochaines semaines avec un prochain rendez-vous à La Panne avant, notamment, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. “Ce ne sont que de grosses courses ! Je suis sûre qu’il y aura des opportunités de faire quelque chose. J'arrive dans une bonne période, je me sens bien. Pour La Panne, ça dépendra du vent. Si c’est au sprint, on jouera la carte de Daria (Pikulik) mais sinon, pourquoi pas tenter quelque chose. Sur toutes ces courses, j’ai l’ambition d’être encore devant dans le final, que ce soit pour moi ou pour aider les filles”

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