Samuel Watson : « Je sais que j’en suis capable »

Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo

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Très régulier sur les routes du Tour de la Provence (2.1) pour sa course de reprise - quatre Top 10 dont une 3e place sur le prologue de Marseille et une 4e place au sprint, le lendemain, le long du port de Martigues -, Samuel Watson accumule (déjà) les places d’honneur, comme il l’avait fait la saison dernière, sans parvenir pour autant à décrocher son premier succès chez les pros. “Ça reste l’objectif. Je veux en claquer une cette année, comme je l’espérais déjà en 2023. Je sais que j’en suis capable”.

La semaine passée, c’est sur les routes de Paris-Nice qu’il a continué d’emmaganiser de l’expérience, auprès d’un David Gaudu malheureusement pour la Groupama-FDJ hors du coup après une chute. “Je ne m’en suis pas trop mal sorti, même si j’ai quand même quelques petits regrets en repensant au tout début de la course, notamment à la première étape qui pouvait être intéressante sur le papier, expliquait-il auprès de DirectVelo dimanche, en marge de la dernière étape. J’ai beaucoup bossé avant d’arriver ici et les jambes ne répondaient pas très bien sur la mise en route. Mais ça allait de mieux en mieux sur chaque étape”.

« IL Y A ENCORE DU BOULOT »

Après un enchaînement du Tour de Suisse, du Tour de Pologne et du Tour d’Espagne l’an passé, le Britannique a découvert sa quatrième course par étapes WorldTour. “Ce genre de course, comme Paris-Nice, doit justement me permettre de passer un nouveau cap, pour ensuite pourquoi pas jouer la victoire un peu plus tard. En attendant, je suis surtout concentré sur les Classiques qui arrivent, où il y aura du travail pour les leaders de l’équipe. Évidemment, je ne vise pas la gagne personnelle sur l’une de ces Classiques mais c’est d'abord un grand plaisir d’y être”.

Déjà de la partie lors du week-end d’ouverture, l’athlète de 22 ans a bien senti qu’il lui en manquait encore. “Il faut prendre de la caisse, tout simplement. Le but à terme, c’est d’être toujours là sur les plus grosses courses lorsqu’il y a le très gros coup de vis entre les meilleurs. Il y a encore du boulot, je l’ai senti lors de l’enchaînement Nieuwsblad et Kuurne, mais c’est en train de venir”. À l’image de ce début de saison, « Sam » Watson va alterner les courses en tant qu’équipier et celles où il aura la responsabilité de jouer devant. Y’a-t-il une situation plus stressante que l’autre ? “Honnêtement, je ne suis jamais trop stressé. Une fois en course, du moins. Je suis vraiment concentré sur ce que j’ai à faire. Cela dit, bien sûr, tu as toujours envie de faire les choses bien, que ce soit quand on te laisse ta chance ou quand tu as la responsabilité d’aider des gars comme (David) Gaudu ou (Stefan) Küng. Mais tu en prends vite l’habitude”.

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