Primoz Roglic : « Ça n’aurait pas changé ma vie »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Il est (re)sorti du bus de la BORA Hansgrohe une petite heure après l’arrivée, au beau milieu de la Promenade des Anglais, après avoir, à chaud, refusé de s'exprimer, transi de froid. Emmitouflé dans son imperméable et sous son bonnet, autour de quelques journalistes et d’une trentaine de curieux/fans, Primoz Roglic a immédiatement affiché un large sourire, comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce dimanche pourtant, le Slovène a sans doute vécu la journée la plus compliquée de sa semaine, mis de côté le si particulier rendez-vous du contre-la-montre par équipes. Mais Paris-Nice n’était, après tout, qu’une course de reprise pour celui qui a tout de suite tenu à relativiser sa chute à la 10e place du général final après une journée galère (voir classements). “C’est une nouvelle équipe, un nouvel environnement… Vous savez, de toute façon, ça n’aurait pas changé ma vie de gagner Paris-Nice”.

Une fois encore, comme tout au long de la semaine, le triple lauréat du Tour d’Espagne et tenant du titre du Tour d’Italie évoque le fameux “processus” qui doit l’emmener vers son meilleur niveau, au fil des semaines d’entraînement et de compétitions. “J’ai besoin de temps, je veux me donner du temps”, insiste-t-il. “Il ne faut pas précipiter les choses”. Cette première semaine de compétition dans la WorldTeam allemande, après huit saisons chez Jumbo-Visma, devait d’abord lui permettre de “s’habituer à évoluer avec de nouveaux coureurs et un nouveau staff”. 

À vrai dire, Primoz Roglic n’a réellement pas l’air mécontent. “C’était une première étape, c’est une bonne semaine de travail, une bonne base sur laquelle s’appuyer pour la suite”. Il admet tout même qu’il était initialement venu sur « la Course au Soleil » pour tenter de la remporter une deuxième fois. “Sinon, je ne serais pas venu. Mais j’avais aussi en tête de simplement travailler”.

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