Thomas Garel est en avance

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Thomas Garel n'était pas habitué à briller en début de saison. Jusqu'à présent, il fallait plutôt attendre le mois d'août pour voir en haut des classements le 6e des 3 Jours de Cherbourg et le 7e de la Ronde Mayennaise 2023. Mais cette année, le représentant de l'UC Cholet 49 est déjà bien en forme. "J'ai encore de la marge, je ne suis jamais trop du début d'année, reconnaît-il auprès de DirectVelo. C'est rassurant... Je m'y attendais plus tard dans l'année mais comme les jambes sont bonnes...". Après sa 4e place du Circuit de la Vallée de la Loire, il a pris la 2e position du Souvenir Louison-Bobet, ce samedi (voir le classement).

Pour jouer la gagne, le coureur de 22 ans a raccroché le bon wagon in-extremis. "C'est sorti dans le bourg à quatre-cinq coureurs, il n'y avait personne de Cholet, alors j'ai fait le jump tout de suite, et on a creusé l'écart", raconte-t-il. Le 10e de la Melrandaise arrive donc parmi les prétendants à la victoire. "Le sprint a été lancé avant le virage pour être bien placé. À la sortie, j'ai perdu 10-15 mètres au démarrage, comme je suis moins explosif. Je reviens dans la roue de Maxime Renault mais il est quand même plus fort. Je n'ai pas réussi à le passer", reconnaît-il. Pourtant, l'Élite Nationale, disputée sous la flotte, partait mal pour lui. "Avec les conditions météo, je n'étais pas bien, mais rendu sur le circuit, je me suis réchauffé".

« TOUS LES ANS, JE PASSE UN CAP »

Le 14e de Manche-Atlantique n'a pas une explication à sa forme précoce mais plusieurs. "Je n'ai fait que du vélo cet hiver. J'ai fait pas mal de bornes et plus d'intensités pour compenser mon retard du début de saison des années passées. Il y a aussi peut-être l'âge qui fait que je m'améliore. Tous les ans je passe un cap, ça se voit dans mes résultats qui progressent. Le Bobet, c'est une confirmation". Ce n'est que depuis l'an dernier qu'il se consacre totalement au vélo. "J'ai fait un BTS en alternance à la sortie des Juniors, c'était compliqué".

Le fils d'Hervé Garel, vainqueur du Tour de l'Avenir 1992, a quitté la N1 et le Dinan Sport Cycling à l'intersaison pour l'UC Cholet 49 en N2. "J'habite en Vendée, mes parents sont à côté de la Roche-sur-Yon. Dinan c'était loin, Cholet c'est plus près, plus simple et plus facile. Il n'y a que le calendrier N1 qui change". Lui qui préfère les courses par étapes aura à son programme le Tour du Piémont Pyrénéen et le Tour des Deux-Sèvres. Mais il hésite à se fixer des rendez-vous. "Je ne suis pas trop un coureur qui se fixe des objectifs précis. J'essaie d'être bon dans toutes les courses auxquelles je participe. Je préfère profiter de la forme du moment". Et avec ses jambes actuelles, il aura de l'ambition ce dimanche au Circuit du Morbihan. "L'objectif c'est de gagner avec un circuit dur qui va mieux me correspondre que la Bobet qui est un circuit roulant".

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