Robin Lesné a payé la facture des Morbihan Adris Gwendal Oliveux

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Le début de saison de Robin Lesné est placé sous le signe de l'offensive. Dès sa première course à l'Essor Basque, le coureur de Cre'Actuel-Marie Morin-U 22 arrive pour la gagne après avoir créé la bonne échappée dès le début de course (lire ici). Ce dimanche, à la Route Bretonne, il a lancé à moins de 60 km de l'arrivée ce qui allait devenir le bon coup. "J’avais l’objectif de suivre (Mickaël) Guichard et j’ai voulu anticiper avant le circuit en attaquant dans le dernier grimpeur avec l’Anglais de Fybolia (Henry Lawton, NDLR)", indique-t-il à DirectVelo. Le duo accepte le retour du futur vainqueur, Théo Laurans, équipier d'Henry Lawton. "Après, ça s’est fait à la patte, hier (samedi à la Melrandaise, NDLR) j’ai fait déjà pas mal de boulot en me faisant reprendre dans le dernier tour, et c’est ce qu’il me manque aujourd’hui je pense. J’avais du mal à m’alimenter aussi et j’ai commencé à cramper".

À deux contre un, les Morbihan Adris Gwendal Oliveux jouent sur du velours. "Ils m'ont fait une cassure puis ils m’ont attaqué sans cesse et j’ai sauté". Robin Lesné recule de groupe en groupe. "Quand Tom (Mainguenaud) revient sur moi, j'essaie de tout mettre pour le rapprocher mais j'étais cuit. J’arrive quand même à m’accrocher pour faire 14e mais on est un peu déçu". Le club costarmoricain tournait autour de la victoire jusqu'à ce dimanche et la victoire d'Edgar Laurensot à Plaintel-Plaintel (voir classement). "Tous les week-ends, on est devant mais on est pas récompensé malheureusement". C'est donc chose faite.

Robin Lesné se dit tout de même "assez satisfait" de ses premières courses. "Je ne suis pas un coureur de début de saison normalement mais sur cinq courses, je suis cinq fois devant donc c’est positif. De toute façon on sait très bien que quand on fait la course devant on travaille plus qu’en attendant dans le peloton derrière". Pour lever les bras, il connaît la méthode. "En courant au plus juste mais j’en fais souvent beaucoup comme à Melrand. Aujourd’hui, je me suis plus canalisé mais ça n’a pas payé malheureusement".

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