Markus Pajur : « Le meilleur endroit pour repasser pro »

Crédit photo Florianne Verne

Crédit photo Florianne Verne

En recrutant Markus Pajur, l’EC Saint-Étienne Loire avait fait un joli coup pendant l’intersaison. Déjà placé il y a une semaine à Puyricard, le rapide estonien a déjà donné de la joie à sa nouvelle équipe en s’imposant ce dimanche lors du Circuit de la Vallée du Bédat (voir classement). 

Sur une course très indécise où les attaques ont été incessantes, il a sans surprise pu se mêler à la bagarre entre les plus costauds dans le final. “Dans le dernier tour, il y a eu beaucoup d’attaques. J’ai essayé de suivre les plus forts. À la fin, c’était comme une vraie Classique”, rapporte-t-il à DirectVelo. Ce qui n’était pas pour déplaire à l’ancien pro d’Arkéa-Samsic. “Je me sentais encore bien. Tout le monde essayait de sortir. J’ai suivi la bonne attaque”. Présent dans un coup de douze éléments, il s’est présenté dans la dernière ligne finale en compagnie de l’Aixois Clément Izquierdo, l’un des hommes forts du début de saison amateur. Et le rapide estonien s’est largement imposé au sprint. Souvent placé depuis le début de saison, l’ECSEL ouvre ainsi son compteur de victoires sur l'une des plus belles Élites en Auvergne-Rhône-Alpes.

DE LA COLOMBIE À CLERMONT-FERRAND

Markus Pajur tient la bonne forme après avoir participé début février face aux professionnels au Tour de Colombie (2.1) “L’altitude a eu de bons effets sur moi”, apprécie le coureur engagé sous les couleurs de la sélection nationale d’Estonie. “Maintenant, j’ai hâte d’être sur les prochaines courses”. 

Le coureur de 23 ans ne compte pas s’attarder chez les Amateurs. Non-conservé fin 2022 par Arkéa-Samsic et après une année au pays, en Conti chez Tartu2024, Markus Pajur a donc choisi la France pour se relancer. Dans un club où sont passés ses compatriotes René Mandri, qui n’est pas étranger à son arrivée dans la Loire, Erki Pütsep et Tanel Kangert. “C’est pour moi le meilleur endroit pour repasser professionnel. C’est mon objectif cette année et ici, je peux beaucoup courir”. L’histoire retiendra que la moisson de victoires pour y arriver a débuté ce dimanche de la banlieue de Clermont-Ferrand.

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