C’est ce qui s’appelle être directement dans le vif du sujet. Ce vendredi, Lenny Martinez va effectuer sa rentrée des classes sur la Classic Var, lors d’une épreuve qui se terminera au sommet de la célèbre montée du Faron. Autrement dit : une arrivée qui sied parfaitement, sur le papier, aux qualités de celui qui sera donc ambitieux dès son premier jour de course de l’année. “C’est sûr que ça fait bizarre de viser haut dès la première journée de course. D’ordinaire, on a toujours une ou deux courses pour monter en puissance et retrouver le coup de pédale en douceur. Mais pourquoi pas, c’est une belle opportunité”, déclare pour DirectVelo le grimpeur de la Groupama-FDJ.

L’an passé, il avait décroché son premier succès professionnel au sommet du Mont Ventoux, “le plus beau col de France pour moi”. Un moment forcément gravé à vie dans sa mémoire. Dans un autre style, que lui évoque le Mont Faron ? “Une route étroite et un peu abimée, et un joli coin”. Il découvrira cette montée à l’occasion de l’épreuve de Classe 1. “C’est un peu loin de la maison, il me faudrait faire une sortie de six voire sept heures pour y aller. Ce sera donc une découverte”.

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L’athlète de 20 ans ne disputera pas le Tour des Alpes-Maritimes samedi et dimanche - “une course dont le parcours me convient moins” - et se concentre donc à 100% sur l’épreuve de ce vendredi. Avec également David Gaudu, Romain Grégoire ou encore Kevin Geniets alignés sur la Classic Var, la Groupama-FDJ fera figure d’équipe favorite. Est-ce à dire qu’il faudra assumer le poids de la course ? “Je ne sais pas comment ça va se dérouler. Ce qui est sûr, c’est que je serai loin d’être seul. On a une belle équipe et une vraie chance de gagner”.

Après la course d’un jour varoise, Lenny Martinez filera en Espagne pour disputer O Gran Camino puis le Tour de Catalogne. “Ce ne sont que des courses qui me conviennent, avec de beaux profils”. Son plus gros objectif de la saison n’arrivera qu’en fin de saison, à l’occasion de la Vuelta. Porteur du maillot de leader durant 48 heures l’an passé et finalement 24e du général au terme des trois semaines de course, il souhaite “faire mieux” cette fois-ci. Un mot d’ordre qui vaut d’ailleurs pour l’ensemble de la saison. “L’idée sera sensiblement la même avec, comme l’an passé, le Tour de Catalogne, le Tour de Romandie… Le Tour de Suisse à la place du Dauphiné. Mais cette fois-ci, je veux rentrer dans le Top 10 du général le plus possible. Ce n’est pas passé loin plusieurs fois l’an passé”, rappelle celui qui avait terminé 12e en Catalogne puis encore 12e au Tour de Pologne. “Je veux aussi gagner, autant que possible”. Et pourquoi pas dès sa course de reprise.