Brendan Le Cam n’aura pas beaucoup vu le peloton dimanche dernier lors de la deuxième manche des Plages vendéennes à Montaigu-Vendée. Malgré les 170 kilomètres au programme et le vent durant toute l’épreuve, il va, dès le premier tour, tenter sa chance en compagnie, notamment, du futur vainqueur Victor Papon. "On était un petit groupe, on s’est bien entendu. On a essayé de relancer la course quand ça commençait à revenir derrière pour toujours avoir un coup d’avance", explique-t-il au micro de DirectVelo. En effet, à l’entame du troisième tour de course, un contre revient sur l’échappée qui ouvrait la route depuis les premiers kilomètres.

Une fois ce contre rentré, le pensionnaire de Cré’Actuel-Marie Morin-U 22 décide une nouvelle fois de relancer la course, cette fois-ci en compagnie de Kaden Hopkins, lui aussi de tous les bons coups. C’est à ce moment-là qu’un groupe de huit hommes se forme, avec son coéquipier Alexis Pierre. Cette échappée va mener les débats pendant un bon nombre de kilomètres. "C’était mieux d’avoir un coup d’avance sur un circuit technique comme ça. Le circuit était vraiment top, il permettait de bien faire la course. Il fallait toujours rester placé. C’est comme ça qu’on pouvait jouer la victoire".

« C'ÉTAIT FINI POUR NOUS »

Dans le final, il va encore avoir du soutien puisqu’après le retour d’Alan Villemin seul, c’est au tour de son coéquipier Swann Gloux de faire le jump tout seul. Ce groupe de dix unités est en route pour aller se jouer la victoire avec un surnombre des coureurs de Cré’Actuel-Marie Morin-U 22, au nombre de trois. "Dans le dernier tour, dans la descente, Swann a glissé sur une plaque de gasoil avec un coureur de Vendée U (Swann Guefveuneu, NDLR). J’étais juste derrière eux, j’ai dû poser le pied à terre. J’ai pris cinquante mètres et ensuite je n’ai pas réussi à rentrer. Swann casse son vélo et doit le changer, c’était fini pour nous". Difficile à accepter alors que l’équipe était en position favorable. "On venait ici pour jouer la gagne. Sur la fin, avec Swann Gloux, ça pouvait le faire. On est forcément déçu même si on a quand même fait une belle course. On était l’équipe la plus représentée devant. On a eu un peu de malchance, le numéro 13 de Swann ne nous a pas porté chance", préfère-t-il sourire.

Cette course démontre, malgré tout, l’homogénéité de l’effectif de l’équipe costarmoricaine avec pas moins de cinq coureurs dans les 20 premiers (voir classement) lors de la manche de dimanche. La forme est présente pour cette équipe, soulignée par la longueur de la course, 170 kilomètres, inhabituelle si tôt dans la saison. "On a vu que ça a été une course compliquée, ils arrivent à trois devant puis ensuite c’est un groupe de 20 coureurs. Ça veut tout dire, c’était vraiment une course très usante et longue avec quatre heures de course".