Un dénouement cruel pour Marco Frigo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Marco Frigo est passé à quelques centaines de mètres de l’exploit. Dernier rescapé de l’échappée, l’Italien a très longtemps tenu tête au groupe des favoris lors de l’étape reine du Tour de la Provence (2.1). À tel point qu’il a fait douter le leader Mads Pedersen, obligé de prendre ses responsabilités dans le final pour revenir sur l’attaquant. “J’y ai cru. Le directeur sportif dans la voiture me motivait à fond. Je savais qu’il y avait de gros clients derrière, dans le premier groupe de chasse. J’avais des infos. J’ai compris qu’il n’y avait plus grand monde derrière mais que ça roulait à bloc”, racontait-il pour DirectVelo après l’arrivée.

Le sociétaire de l’équipe Israel-Premier Tech s’est arraché sur chaque coup de pédale. Sur des routes détrempées, le Transalpin n’a pas non plus hésité à prendre des risques, mesurés mais nécessaires pour se laisser une chance. “J’étais obligé de prendre des risques. J’étais à bloc, y compris dans les descentes mouillées. C’était limite mais je n’avais pas le choix, j’ai donné le meilleur de moi-même sur chaque portion”.

Malgré les plus de 2500 mètres de dénivelé et une pluie incessante, il s’est régalé à l’avant en jouant la victoire. “C’était sauvage, une étape de fou. Je me sentais vraiment bien, c’est dommage de ne pas avoir réussi à conclure mais c’est le vélo…”. Car malgré toute sa bonne volonté, celui qui aurait même pu renverser le classement général s’est finalement fait croquer… à 400 mètres de la ligne. Un dénouement cruel. “En fin de course, on m’a dit à l’oreillette que je reprenais quelques secondes. Ça m'a vraiment boosté mais j’étais à la limite et j’ai dû céder. C’est dommage”.


Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Marco FRIGO