Kévin Avoine : « La journée est réussie »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Au bout d’environ dix kilomètres, une échappée de cinq coureurs puis de six, avec le retour de Jonathan Couanon, s’est extirpée, ce vendredi, lors de la deuxième étape du Tour de La Provence. “On avait vu que le départ était assez dur. Il y avait un beau tape-cul non répertorié. C’est sorti assez fort dedans. Je me suis accroché jusqu’en haut, je n’étais pas top dès le départ“, raconte au micro de DirectVelo Kévin Avoine qui s’était fait une frayeur peu avant lors du fictif. “J’ai glissé. Il y avait un petit trou, j’ai été un peu déséquilibré. Heureusement, j’ai su me rattraper et éviter la catastrophe“.

Le sociétaire de Van Rysel-Roubaix avec ses cinq compagnons de fugue n’a jamais compté plus de 2’30“ d’avance sur le peloton. “On s’est bien entendu, c’était bien organisé, il y avait des costauds“. À 20 bornes du terme, il n’était plus qu’avec Alexis Gougeard et Thomas Bonnet. “Petit à petit, on a perdu quelques éléments pour se retrouver à trois dans le final. Je connais bien Thomas et Alexis, je sais qu’ils ont de grandes qualités. Ça m’a donné du peps d’être avec eux, je me suis fait plaisir“.

« DANS UNE SPIRALE POSITIVE »

Le trio avait dans le viseur le panneau des cinq kilomètres où étaient gelés les temps en raison des mauvaises conditions météorologiques avec une pluie diluvienne tout au long de la journée. Ils ont finalement été rattrapés à une borne du but. “On n’était pas loin. Il restait un dernier faux plat mais malheureusement, on n’a pas su basculer“. Malgré tout, le Nordiste de 26 ans n’est pas reparti bredouille puisqu’il a obtenu le maillot de meilleur grimpeur en passant en tête des deux GPM de l’après-midi, les cols de Bonnieu et de Vernègues. “La journée est réussie. J’avais la chance d’avoir Daniel (Verbrackel) derrière moi dans l’échappée. Il m’a vraiment bien guidé et m’a dit de me faire plaisir, chose faite“.

Avant le Tour de La Provence, Kévin Avoine n’avait qu’un jour de course au compteur, il y a presque trois semaines à Valence, en Espagne. “J’étais un peu dans le dur hier sur le prologue, c’était normal, il fallait que je me remette dans le bain. Mais je n’ai jamais été inquiet. J’ai un bon entraîneur, Paul Herman. Il m’a dit que j’étais dans les clous“. Il tentera de reconfirmer sa forme ce week-end. “Il reste deux jours. On va essayer de bien faire pour l’équipe, on est dans une spirale positive après la victoire de Sam (Leroux) à Bessèges. J'ai d'ailleurs une pensée pour lui après sa chute du jour, j'espère que ça va". 

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